Une cérémonie de restitution des résultats provisoires de l’évaluation des établissements privés d’enseignement supérieur a eu lieu ce 28 août à la Faculté des Sciences de la Santé Humaine de Gardolé.

 

Ils sont 48 établissements d’enseignement supérieur privé à être évalués sur plusieurs critères établis par la Commission Nationale pour l’Enseignement Supérieur privé (CNESP). “L’inspection a été menée par une équipe d’experts du ministère qui ont inspecté les établissements et évalué leur performance selon les critères définis. Les établissements ont été classés en trois catégories: meilleurs, moyens et médiocres”, indique le directeur général de l’enseignement supérieur privé, Farikou Ousmane.

 

Les principaux constats selon le directeur général de l’enseignement supérieur privé sont l’absence d’équipements de travaux pratiques nécessaires pour les filières techniques et professionnelles; absence d’enseignants permanents; absence de contrats de travail; inscriptions d’étudiants sans le diplôme requis (Baccalauréat, Licence, Master ou leur équivalent respectif); enseignants sans autorisation d’enseigner; enseignants sans le niveau requis pour enseigner dans les établissements d’enseignement supérieur; absence de procès-verbal (PV) de délibérations pour des filières autorisées à ouvrir et autres.

 

Pour les recommandations, le rapport souligne l’importance de créer des mesures incitatives pour les établissements qui remplissent les critères notamment en y envoyant des boursiers; appliquer les textes; régulariser la situation de certains EPES; réviser les programmes BTS harmonisés de 2014; multiplier les inspections périodiques et initier des inspections inopinées pour découvrir les choses; réviser le décret 208; imposer un minimum de 50% de professionnels;  publier obligatoirement chaque année la liste de classement des EPES; etc.

 

Pour le ministre en charge de l’Enseignement supérieur et de l’Innovation, Tom Erdimi, l’évaluation des établissements privés d’enseignement supérieur a été un véritable succès, car elle a permis de mettre en évidence trois types d’établissements, les meilleurs, les moyens et les médiocres. “Cette classification ne vise pas à stigmatiser les établissements, mais plutôt à identifier leurs forces et leurs faiblesses pour mieux les accompagner dans leur développement”, dit-il.

 

Il faut noter que le ministère est passé de 135 EPES en 2013 à 75 en 2016, 65 en 2019 pour arriver à 48 en 2023.

Le Tchadanthropus-tribune avec Tchad info

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