Réuni en assemblée générale ce 2 novembre, le bureau national du syndicat des enseignants du Tchad décide d’une grève d’une semaine. La décision est tombée à la suite de l’examen de la préavis de grève de trois jours annoncée il y a quelques jours.

 

Pas de cours dans les écoles publiques à compter du 3 novembre a décidé, le syndicat des enseignants du Tchad. Une décision prise ce matin à l’issue d’une assemblée générale pour réclamer notamment les effets financiers coupés en 2016.

 

“Nous avons donné au gouvernement notre bonne volonté de collaborer pour que l’année qui vient à peine de commencer ne puisse pas être perturbée mais nous sommes arrivés à bout de notre souffle et c’est pourquoi nous ne pouvons plus contenir la pression de la base et nous croyons que la grève qui vient d’être lancée portera de fruits” lancé Tarsala Benjamin, un enseignant. Ces revendications sont entre autres, le versement des arriérés de salaires, des effets financiers des 16 mesures, les frais de déplacement…

Cette grève d’une semaine renouvelable qui intervient juste à peine un mois après la rentrée des classes est aussi un message fort envoyé au gouvernement. C’est ce que laisse entendre, Mbairesngar Toïdé Blaise, secrétaire général du SET. ” Si le gouvernement est sorti du dialogue national inclusif et avec des recommandations pour l’école tchadienne, celà veut dire qu’on ne peut pas refonder ce département sans les enseignants. Pour ce faire, nous demandons que nos revendications soient honorées” .

 

Dans un communiqué de presse, ledit syndicat demande à tous les militants des différents ministères de prendre toutes les dispositions nécessaires pour l’observation de cette grève.

 

En 2016, le gouvernement tchadien a procédé à l’abattement des salaires des fonctionnaires. Une décision qui a prolongé le pays dans une grève sans précédent des enseignants.

Le Tchadanthropus-tribune avec Tchad info

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