C’est par une correspondance et alerte que nos compatriotes vivants en Égypte avaient alertées la rédaction sur le sort de nos sœurs envoyées en Égypte grâce aux bourses de la fameuse fondation grand cœur.

Le jeudi dernier, 19 étudiantes tchadiennes ont été expulsées de leurs studios parce que les frais des logements en question dans le quartier d’Ismaïlia n’ont pas été réglés.

La faute à qui ?

Est l’ambassade du Tchad sur place qui devrait faire le suivi d’une donation non étatique comme la fondation grand cœur, où c’est à la fondation elle-même qui devrait prendre ses responsabilités pour le suivi de ces étudiantes.

À notre avis, tant que le ministère de la république n’engage pas son sceau dans une affaire pareille, celle-ci émanera directement sur la responsabilité de cette fondation que la quasi-totalité des Tchadiens la perçoive comme un grenier lucratif pour Hinda et consorts.

Alors, à quel titre Hinda Déby doit vociférer sa colère sur un ambassadeur de la République ? Allamine Adoudou Khatir doit quoi qu’il lui en coûte de rétablir le droit ?

Vouloir se défouler sur un représentant de l’état parce que grand cœur arnaque a failli à ses obligations est irrespectueux des lois qui régissent les Tchadiens.

Aujourd’hui, le monde est devenu un village planétaire, rien ne peut se cacher. Ces étudiantes ont été lésées dans leurs intimités, en les expulsant avec bagages et ustensiles. Quoi de normal en montrant au monde leur désarroi ?

Si un certain Abdelkérim WAEL et son complice tchadien Haroun Djena Mahamat avaient détourné l’argent destiné aux loyers, grand Cœur s’en prendra à lui-même et son système d’acheminement d’argent. De nos jours les banques sérieuses sont là pour sécuriser toutes transactions qui pourraient éviter ces genres de bévues.

À l’heure actuelle, toutes ces étudiantes sont à l’ambassade, et l’ambassadeur demande à ce qu’elles regagnent leurs lieux d’études le plus rapidement possible. Mais…

Les étudiantes se sachant dans leur raison exigent le dénouement complet de leur situation, et exigent les arriérés de bourses. La situation est au point mort.

Tchadanthropus-tribune

 

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