Partisan du boycott des élections législatives, provinciales et communales des 28 et 29 décembre, Wakit Tamma avance que celles-ci ne sont pas transparentes.

Lors d’un débat organisé sur Tchadinfos TV, la Coordination des Actions Citoyennes, Wakit Tamma, a justifié sa décision de boycotter ces scrutins. « Les dés des élections sont pipés. On ne peut pas contrôler le résultat final. Quand on est candidat et qu’à la fin il y a une forte participation, que des gens ont voté pour soi et que les voix sont détournées, il y a un problème. Ceux qui ont voté permettent que les voix soient détournées. Ceux qui n’ont pas voté, on les remplace tout simplement en bourrant les urnes », a illustré le porte-parole, Adoum Soumaïne, en décrivant un scénario.

Wakit Tamma affirme que le boycott vise à exercer une pression sur les gouvernants. « Les statistiques sont des statistiques contrôlées. Quand c’est comme ça, il faut que la population mette la pression. C’est pour cela que nous appelons au boycott. Le boycott a un rôle pédagogique et de pression. La classe politique doit comprendre que voter est un devoir civique, mais que lorsque le processus n’est pas transparent, c’est tout le monde qui perd », a déclaré Adoum Soumaïne.

Ces élections sont également boycottées par le parti Les Transformateurs de Dr Masra Succès, arrivé deuxième à la présidentielle du 6 mai, ainsi que par le Groupe de Concertation des Acteurs Politiques (GCAP).(Tchad Info)

Tchadanthropus-tribune 

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