Aussitôt nommé à la tête de cette école (ENA), Senoussi Hassana Abdoulaye a voulu nettoyer au sein de cet établissement pour placer ses amis et les béni-oui qui lui obéissent au doigt et à l’œil. Il a commencé par chercher des poux sur la tête des agents qui étaient en place avant son arrivée. Il a pu dégager certains qui n’étaient pas à son goût. Il a mouchardé les agents en place en écrivant à l’organe qui contrôle les diplômes pour venir regarder de près les diplômes des agents en place. Aussi contradictoire soit-il, ce fameux DG a supprimer les postes des adjoints au directeurs techniques prétextant faire de l’économie sur le budget, mais parallèlement il fait recruter plus de 17 personnes en CDI dont certains amis.

Même si l’initiative est à louer, ce n’est pas à lui de le demander, mais cela reste à la discrétion de l’organe de contrôle par essence.

1re observation, les demandes de l’État se situent au niveau des assistants de direction, et traducteurs bilingues par rapport aux indications de la 4e république. Actuellement, la 18e promotion a du plomb dans l’aile. Sur 120 + les 12 majors de la 17e promotion, 70 du 1er cycle n’ont pas de niveau, car ils ne parlent pas correctement français et l’écrivent avec des fautes ahurissantes selon le test passé à l’ISESCO et CALF.

Après le test passé, les deux références leur prodiguent de passer une formation de remises à niveau en langue française et arabe, divisée en plusieurs groupes pour 6 mois. Alors que normalement dès leur sortie après l’ENA, ils doivent être directement disponibles pour l’administration. Ce qui explique que ces candidats avaient au départ passé les sas de l’admission en achetant leurs places.

Pour mieux accomplir son forfait, Senoussi Hassana Abdoulaye traficote sur le budget alloué à la réfection de l’ENA. La sous-traitance accordée à certaines sociétés de bâtiments dont les responsables sont ses amis lui procure de l’argent grâce à ce clientélisme bien huilé.

Il faut le noter que l’individu avait commencé ces genres de trafics depuis le collège de contrôle du revenu pétrolier dont il fut pendant un moment SG. S’agissant des manœuvres dilatoires fomentées au collège pétrolier, les dossiers sont encore bloqués au niveau du SGG (secrétariat général du gouvernement) parce qu’il a su mouiller la barbe de plusieurs fonctionnaires. D’ailleurs le véhicule Toyota 4×4 Hard-top du collège de contrôle de revenu pétrolier qui n’a pas 10 ans a été reformé pour lui alors que la loi exige de réformer un véhicule de l’État qu’à partir de 10 ans révolus, ou si le véhicule est déclaré épave…

Revenons sur les démarches des candidats de la 18e promotion. Ceux-ci avant de concourir font le dépôt de dossiers en payant des frais. Plus de 100 millions de FCFA encaissés par le comptable de l’ENA comme frais de dossiers se sont évaporés. Qu’attend l’IGE (inspection générale de l’État) pour aller fouiner dans la gestion de l’ENA ?

Il ne suffit pas seulement pour l’IGE envoi une bande de copains, qui viennent s’entendre pour pondre un rapport complaisant. Il ne suffit point d’utiliser l’adhésion au sein du MPS pour se permettre ou permettre à un quidam de voler les Tchadiens. Mais il faut mettre en place un vrai contrôle, au-delà même de l’ENA pour que chaque tchadien soit convaincu que son argent ne finit pas dans les poches de n’importe quel voleur de la république… Nous reviendrons. 

 

Correspondance particulière depuis N’Djamena.

Tchadanthropus-tribune

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