La semaine dernière une bataille a opposé deux communautés dans le lac. Bilan 8 morts. La cour suprême a été à l’origine de cette bataille.

En effet, lors d’une audience publique, la cour suprême a donné raison à une des parties plaignantes. Mais dans la décision qui est rendue publique, le verdict a été renversé. C’est la partie perdante qui a gagné. Comment expliquer une telle situation. Une institution comme la cour suprême ou les magistrats sont supposés dire le droit, se livre à une telle mascarade. Pour certains compatriotes, cette situation n’est pas surprenante. Samir Adam, le président de la cour suprême est reconnu pour son goût immodéré de l’argent, d’ailleurs d’aucun se rappellent que quand il était secrétaire général du gouvernement, il fait signer les marchés contre des grosses sommes. C’est cette même pratique qui aujourd’hui est instauré dans cette juridiction, qui a perdu toute crédibilité. Avec Samir Adam, le droit se dit à la tête du client. Dans un pays normal, ceux qui commettent des telles erreurs ne doivent pas rester à leur poste. Le hic dans cette affaire, c’est le silence du président du conseil supérieur de la magistrature (Idriss Déby Itno) qui se trouve être le président de la République. Une république ou l’argent fait la loi, et où les responsables corrompus sont réconfortés dans leurs fonctions, en dépit de leur forfaiture. Peut on parler d’un état de droit ? Les pauvres citoyens sont à la merci des plus forts à cause d’une justice corrompue. Ainsi va le Tchad… A suivre

 

Tchadanthropus-Tribune

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