Il suffit de sillonner les artères de la capitale dans la soirée pour comprendre le laisser aller, et les manques de volontés notoires des pouvoirs publics à développer l’énergie électrique qui pourrait être utile à diverse forme au Tchad.

Il est ahurissant de voir que les réverbères des grandes artères de la capitale tchadienne (la vitrine de l’Afrique) restent sombres toute la nuit.

Est-ce qu’il y a une volonté politique des pouvoirs publics à régler le problème ? Certainement non, sinon beaucoup de choses auraient changé depuis lors, avec les royalties du pétrole, et autres plans de coopération. Il suffit juste de mettre en place un plan Marshall sur l’électricité et aller chercher les investisseurs avisés.

À l’exemple de certaines capitales africaines ayant investi dans l’énergie renouvelable, des mini panneaux solaires individualisés sont adjoints aux réverbères pour illuminer les artères de manière automatique. Cela s’illumine dès le crépuscule et s’éteint dès la lueur du jour.

Il n’est pas tolérable de laisser toute une capitale à la merci des lobbys de voleurs qui arraisonnent la SNE pour s’enrichir personnellement au détriment de la population précaire.

Sans électricité, internet ne marche pas, sans électricité, les hôpitaux seront bloqués à défaut d’avoir de grands groupes électrogènes. Sans électricité tout ce qui a attrait au tourisme et loisirs s’estompe, sans électricité plusieurs aspects simples de la vie ne trouvent aucun point d’écho et de solution. Alors, pourquoi tergiverser à outrance pour ne pas régler un problème qui est source de développement et d’épanouissement singulier ?

C’est pourquoi on relève ici qu’il faudrait ériger un ministère entier à l’énergie qui ne s’occupera que ce problème dans la capitale et dans les provinces. L’énergie est un service au ministère des Mines avec un budget à moindre effet.

Il faut que les pouvoirs publics se détachent des méthodes de mafia pour soulager les populations qui traversent des situations catastrophiques. Le plan est simple si les autorités en font une priorité et prennent le problème au sérieux. Il est temps de sortir de cette léthargie continuelle qui ne décolle pas depuis plusieurs décennies.

Suspendre simplement le directeur de la SNE ne règle pas le problème. Il faut aller plus loin et toucher du doigt les vrais blocages, les vrais voleurs, les vrais détourneurs pour assainir le milieu et donner de l’énergie véritable aux Tchadiens.

 

Tchadanthropus-tribune

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