La pénurie de carburant dans les stations-service et l’augmentation du prix avec les vendeurs à la sauvette devient plus qu’inquiétant depuis quelques jours dans la capitale tchadienne. Et les autres villes du pays ne sont pas en reste.

 

Le prix du litre et demi d’essence est passé de 900 FCFA à 2 000 FCFA depuis le samedi 29 avril chez les vendeurs à la sauvette. Une situation qui oblige les automobilistes et motocyclistes à faire une longue queue devant les quelques rares stations-service qui disposent encore du fuel. Les files d’attente interminables se dressent devant les stations-service.

 

“De plus, les vendeurs à la sauvette qui proposent du carburant dans cette situation de rareté, vendent le carburant au double ou au triple du prix normal. Cependant, l’achat de carburant auprès de ces vendeurs peut être risqué car la qualité du carburant et les conditions de stockage peuvent ne pas être garanties, ce qui est un risque pour le moteur”, s’emporte un automobiliste parcourant la ville à la recherche du sésame rare.

 

Les prix de transport en taxi, minibus et moto-taxi eux aussi ont grimpé. Et d’ailleurs, pour ce qui est des taxis ou mini-bus, il est difficile d’en trouver car ces derniers sont stationné par manque de carburant. D’autres sont dans les longues queues espérant avoir du carburant pour continuer leur business. “C’est le prix du carburant qui est à l’origine de l’augmentation des prix de transport urbains aujourd’hui. Car l’on sait déjà que les prix de transport interurbains ont augmenté depuis l’annonce de l’augmentation du prix du gasoil”, explique un chauffeur de minibus.

 

Avec la maintenance de la raffinerie de Djarmaya, la demande sur le terrain est supérieure à l’offre. Ce qui a entraîné l’augmentation des prix.

 

Le Tchadanthropus-tribune avec Tchad info 

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