Le Tchad est-il est un pays malheureux, maudit, ou bien ce sont les hommes qui le gère depuis des lustres qui sont maudits et prospèrent dans le malheur de sa population ?

Chaque jour qui passe, les Tchadiens sont informés qu’ils sont des assistés. Des communiqués qui annoncent que tel pays, telle nation ont fait des dons ou une aide budgétaire pour le Tchad. Que cachent ces aides et dons, sont-ils gratuits ? Que sait le peuple sur ces aides ?

La psychologie nationale est martelée par ces termes qui font de la population des singuliers assistés, tout ça à cause de la mauvaise gouvernance, des dilapidations des biens nationaux, des détournements de deniers publics, et la mauvaise répartition des richesses sur la population.

Où est la fibre patriotique, il est où l’amour du pays, la fierté d’appartenir à nos couches sociales ?

En plus de cela, les hommes et femmes responsabilisés détournent sans aucune honte ce qui est attribué comme aide ou dons.

Les indices de développement mondiaux classent toujours le Tchad à la traîne. Les autorités sont fermées à toutes remises en cause, toute critique.

À la moindre dénonciation on vous cherche vos origines, votre communauté, pour bannir la vérité au lieu d’aller chercher en profondeur pourquoi tout ce monde dénonce, est que c’est vrai ?

Les gens sont classés par catégorie, ceux qu’il ne faut jamais toucher ; haineux, menteur, toutes les étiquettes et les brevets sont de mises pour casser et salir celui qui dénonce pour le bien de tous, au détriment du grand voleur. À qui profite le crime ?

Est-ce que c’est de cette manière que les défis du développement seront relevés ?

La tâche s’annonce rude quand on voit comment la politique prônée pendant 31 ans par le MPS et ses responsables politiques a saucissonné toutes les sphères et les couches sociales du Tchad. Cette division est au-delà de toute autre optique, et ce ne sont pas ces dialogues en cours qui pourront les régler. Il faut un service civique et plus que l’autorité de l’État pour bannir certaines méthodes, et raviver les consciences.

Les autorités du pays sont au-delà du diviser pour mieux régner, il faut ré inventer un autre adjectif.

Science sans conscience n’est que ruine de l’âme.

Tchadanthropus-tribune

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