Le Tchad sait faire preuve de fermeté également quand cela est nécessaire. C’est l’un des sens de l’intervention et du message tacite d’Idriss Deby à New York.

 

En affirmant ouvertement que le Tchad à pour priorité la résolution des conflits en Afrique, le président tchadien veut faire comprendre au monde qu’il est leur interlocuteur, leur point angulaire, mais aussi celui qu’il ne faut pas déranger, ni aujourd’hui, ni demain, et encore poussant la véhémence plus loin, “si je vous défends, il n’y a point d’accepter une certaine insurrection quelconque au Tchad“.

 

Le Terrorisme est partout, les citoyens sont des terroristes, les opposants sont des terroristes, la société civile a des revendications terroristes, la main étrangère est terroriste, même la démocratie est terroriste. C’est ce qui semble dire une certaine presse (Horizons nouveaux) érigée à coup de visée mercantiliste.

 

Derrière une plume signée de sa rédaction en acte I & II, les objectifs va t’en guerre du régime MPS sont clairs, il faut museler l’opposition dans son ensemble et créer une diversion multilatérale pour la pousser à la faute. Il n’y a aucune conspiration, mais une usurpation de processus démocratique empêchant son déroulement classique, et c’est le pouvoir qui en est l’icône de la diversion publique.

 

Les échéances avancent, mais rien ne vaille, le pouvoir MPS traine le pas pour ne plus accéder à la biométrie, c’est lui qui crée et finance une opposition analogique contre ceux qui veulent poser l’alternance, la machine à saper les esprits c’est bien le MPS et ses sbires, sans censure et pleinement en arguant la communauté internationale prise au piège à l’ergot et à l’argot du terrorisme régional et international.

 

Quand les yeux sont rivés ailleurs, ceux de l’opposition démocratique, de la société civile, des associations de droits de l’homme sont indexés de conspiration avec une main extérieure. Le terrorisme d’état c’est l’état MPS qui l’applique sur les responsables de partis politiques et autres défenseurs ordinaires. Saleh Kebzabo, Saleh Makki, Gali Gata Ngotté, Yorongar, Salibou Garba, Laoukein Kourayo Médard, Djimet Clément Bagaou, et bien d’autres sont au centre des collimateurs.

 

Taisez-vous et vous n’êtes rien, parler et revendiquer en exprimant les vocables du peuple, et on vous lâche tous les chiens à vos trousses… Lire les coupures de presse jointes.

La Rédaction


 

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