18/07/2016: TCHAD/Faillite et gouffre financier: L’État tchadien est au bord de la faillite, pourtant les bouffons et autres griots du régime s’apprêtent sans aucun respect pour les travailleurs (en grève pour salaires impayés) à préparer une investiture grandiose à coût de milliards pour Idriss Déby le 8 août prochain. La situation financière est très grave au dans notre pays. L’État n’est pas en mesure de payer les salaires des fonctionnaires, et de rembourser les dépenses des opérateurs économiques. La faute incombe à une gestion calamiteuse de l’exécutif tchadien qui a laissé la corruption, les détournements et l’inflation s’installer en mode de gouvernance. Fort des revenus pétroliers le régime MPS n’a pas su mettre en place une gestion de rigueur, des cadres compétents et intègres à même de mettre en place une vision de développement, une répartition des richesses (sachant que le pétrole ne peut être une rente) et un contrôle drastique des revenus de l’État. L’argent généré par le pétrole a été très mal reparti, et a servi aux petites gens qui se sont enrichis sans honte. Les recettes indirectes (Douanes, BNF et autres) servent des poches occultes, les 300 milliards de Salay Deby (ex-directeur des douanes et petit frère d’Idriss Déby) ravivent encore les mémoires des Tchadiens. Comme Salay, ils sont nombreux à voler le peuple sans qu’Idriss Déby ne leur demande de reverser cet argent au trésor public. Le président tchadien contribue lui même à vider et racler le trésor public. Au-delà des fonds spéciaux qui lui sont alloués, il lui faut des rallonges à chaque voyage. Le trésor est obligé des fois de s’endetter auprès des banques primaires pour exaucer ses vœux. Les différentes manœuvres ont des incidences sur les banques primaires souvent prises au goulot. Mais l’exécutif tchadien, Idriss Déby en premier n’apprend jamais de ses expériences, puisqu’on reconduit les mêmes voleurs, on fait la promotion de tel individu passible devant la justice. Faut-il comptabiliser le nombre des voleurs qui n’ont jamais rendu l’argent du peuple ? Rien que cela pourrait atténuer la crise et permettre de voir venir. Mais aux yeux de Déby, le voleur, le menteur, le violeur, le bandit est un héros pourvu qu’il lui chante la Samarcande. Dernièrement. Les aveux sont du ministre des Finances, Allamine Bourma Tréyé, sont sans équivoques. l’argentier a sans détour affirmé et reconnu l’incapacité de l’Etat à payer à temps échu les salaires des fonctionnaires. Mr Allamine Bourma Tréyé a expliqué que pour payer les salaires, l’Etat est obligé de faire recours au mécanisme de titre public, à travers de bon des trésors assimilables. Les banques primaires avec la banque centrale aident à payer les salaires, sauf que c’est des prêts à court terme, a indiqué le ministre des Finances. La situation très grave du Tchad incombe à l’incapacité notoire des responsables en charge du pays. Un pays où des responsables incompétents n’acceptent aucune critique fut-il constructif? Toute critique est l’apanage de l’opposition pourvue de bon sens affirment-ils. Nos confrères de Wakili le résument assez bien. “ Quelque soit la durée de la nuit le soleil finira par apparaitre disait quelqu’un. Nous faisons face aujourd’hui à une situation très grave où l’État est dans l’incapacité totale de payer ses fonctionnaires. Nous ne pouvons pas nous taire devant le mensonge grossier converti en discours officiel “ 

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