1 avril 2019 #TCHAD #Faux diplômes : 2000 faux diplômes de fonctionnaires identifiés dont 91 médecins– Et après on fait quoi ?
Le ministre de la Fonction publique, du Travail et du Dialogue social, Ali Mbodou Mbodoumi, a fait le point ce vendredi 29 mars sur le cas des fonctionnaires présumés détenteurs de faux diplômes. Les personnes visées sont tenues d’apporter les preuves justificatives de leur innocence dans les plus brefs délais à la Fonction publique. « Le Gouvernement est soucieux de faire aboutir cette opération noble pour réduire le niveau de la masse salariale qui est déplorée dans la sous-région. C’est dans ce cadre qu’un cabinet a déposé son rapport à mi-parcours. Il ressort de ce rapport qu’il y a 1991 diplômes présumés faux », a déclaré le ministre.
D’après lui, « le Gouvernement est soucieux du respect des principes sacro-saints de l’audit et du contrôle, notamment la présomption d’innocence et le principe du contradictoire. C’est dans ce cadre que le Gouvernement a pris toutes les dispositions pour respecter les droits des agents présumés détenteurs des faux diplômes ». Le ministère de la Fonction publique va adresser des notifications individuelles sous pli fermé aux présumés détenteurs de faux diplômes afin de leur permettre de réagir dans un délai n’excédant pas un mois.
« Nous sommes disposés à analyser objectivement, de manière très transparente les requêtes qui nous seront parvenues. Il ne sert à rien de s’agiter. Le Gouvernement est disposé à respecter les droits de tous les personnes contrôlées », assure le ministre de la Fonction publique. « C’est une première phase, la phase préliminaire de l’audit. L’opération continue et nous allons les accompagner afin de vraiment déterminer le caractère faux des diplômes de ces agents. A ce moment, on ne va plus les appeler les présumés détenteurs de faux diplômes mais les détenteurs de faux diplômes et les textes leurs seront appliqués », conclut-il.