Tenus du 29 octobre au 1er novembre 2020 à N’Djamena, les participants ont adopté 28 résolutions. Ci-dessous l’intégralité des résolutions.

Sur la réforme en vue de la consolidation de la paix, de l’unité nationale, de la stabilité de l’État de droit et de la bonne gouvernance : la suppression du serment confessionnel et la levée de la limitation de mandat des élus locaux.

Sur la forme de l’État : Réhabiliter les sous-préfectures comme unité administrative auprès des communes. Créer un comité technique chargé de réfléchir sur la question de drapeau.

Sur le régime politique et réaménagement des grandes institutions de l’État, il a été adopté : créer un poste de vice-président. Créer un Sénat qui sera un représentant des collectivités territoriales autonomes. Rétablir la cour de compte. Nommer un médiateur national. Remplacer le haut conseil des collectivités autonomes et des chefferies traditionnelles par un organe dédié exclusivement à la chefferie traditionnelle. Supprimer le conseil économique culturel et social.

Sur le régime parlementaire : Instituer un parlement bicaméral avec deux chambres : le Sénat et l’Assemblée Nationale. Maintenir le statuquo sur les critères relatifs aux capacités intellectuelles des candidats aux élections législatives.

Il a été aussi proposé trois recommandations spéciales : Prendre des dispositions nécessaires afin de garantir une retraite descente aux fonctionnaires tchadiens du secteur public. Ramener l’âge de la candidature aux élections présidentielles à 40 ans. Le gouvernement doit prendre en main les questions récurrentes de conflit intercommunautaire et de conflit éleveurs-agriculteurs.

Sur la réforme judiciaire : accorder plus de moyens à la justice pour améliorer les conditions de travail des acteurs judiciaires. Sensibiliser les différents acteurs sur la pratique de ‘’Dia’’ qui n’est que réparation civile ne faisant pas obstacle à l’action publique.

Sur la promotion de la femme et de la jeunesse : accorder un statut spécial au Conseil national des femmes (Conaf) et le Conseil national consultatif des jeunes (Cncj). Mettre en place un observatoire du genre. Créer une agence nationale chargée de l’élaboration et du suivi des projets bancables au profit des femmes, jeunes et des personnes handicapées. Créer un fonds d’appui aux producteurs agricoles et de l’élevage au profit des femmes, des jeunes et des personnes handicapées. Octroyer de manière équitable les crédits bancaires aux femmes et aux jeunes. Allouer au fonds d’entretien routier des ressources pérennes. Créer un comité de relecture du code des personnes et de la famille à l’Assemblée nationale composé du ministre de la femme, des religieux et des députés. Ramener le code électoral et la loi 32 pour relecture au CNDP.

Tchadanthropus-tribune

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