24 décembre 2018 #TCHAD #France : Analyse d’une visite qui n’a rien d’historique, ni de bénéfique pour le peuple tchadien.
Une visite de deux jours au Tchad qui n’a rien d’historique, à part une honte affichée pour les autorités françaises qui étaient venues soutenir et donner une caution politique à un régime en fin de règne.
Si le régime d’Idriss Déby profite de cette visite pour se vautrer, plusieurs signes sont à percevoir pendant cette visite. Parmi les indices, on remarque que dès l’arrivée du président français à l’aéroport de N’Djamena ce sont des véhicules de l’ambassade de France qui étaient venus le chercher pour le conduire auprès de l’armée française. Comme à son habitude, très content pour sa propre personne Déby aux éclats a fait les salamalecs à l’arrivée et c’est tout. (Omettre le tête-à-tête au salon de l’aéroport)
Les médias étrangers notamment français avaient mis l’accent sur sa visite auprès de l’armée française, effectivement les consignes du Quai d’Orsay pour ses médias sont de ne pas mettre en avant l’aspect outrancier du régime Déby, sur sa dictature implacable, les dénis de droits de l’homme, de mauvaises gouvernances, et des droits de liberté qui sont absents.
Par-dessus tout, la visite d’Emmanuel macron n’est pas venue éteindre l’incendie des gilets jaunes en France même s’il s’est donné un répit de 48 heures.
Le lendemain de cette visite était plein de cristaux d’enseignements. En dehors de la tête à tête déjeuner qui ne s’est pas ébruité, la conférence de presse fut édifiante. Si Macron maîtrise l’art de répondre aux questions des journalistes, son homologue tchadien était complètement à côté de la plaque. Idriss Déby était hors contexte, car il a répondu tout faux face à la question du confrère journaliste de la radio nationale tchadienne, pourtant la question était simple et claire, et très à portée.
Il faut noter que cette conférence de presse fut très courte pour ne pas laisser d’autres questions à caractères gênantes venir glacer l’atmosphère. Chacun est parti avec une faim inassouvie.
L’erreur fondamentale du président tchadien est de mettre en avant l’armée française à la place de sa propre armée nationale. “L’armée française est la seule qui se bat au Sahel “ dit-il avec insistance. Il vient de mettre un bémol sur le courage et l’abnégation des Tchadiens qui se battent contre le terrorisme au Sahel. Nous avons dit que Déby est à côté de la plaque, on vient de le vérifier. Il n’a fait que passer la pommade à l’ouïe de Macron, félicitant la France et les soldats français à tout va.
L’approche voulue avec les femmes est importante c’est vrai, mais son organisation est faite à la va-vite, et elle fut canalisée par le pouvoir pour ne pas laisser un débordement qui plomberait l’assistance et l’élan de Macron. L’absence de Hinda Déby omniprésente partout est décryptée comme un désaveu de la partie française sur les comportements de la 1ère dame du Tchad, mais ne soyons pas naïfs, il est évident qu’il y a eu une concertation en amont pour que cela se passe ainsi.
Dans les conclusions, il est évident que par les démarches d’Emmanuel Macron, la France est venue soutenir le pouvoir d’Idriss Déby, le pouvoir de celui qu’il appelle affectueusement le Napoléon du Sahel. Une coopération saine dit-il à tous les niveaux, occultant de plein fouet l’aspect dictature qui mate son peuple à toute épreuve.
L’autre aspect à signaler est de côté de l’opposition en général et la société civile, la vraie société civile. Là aussi ces entités qui manœuvrent contre le pouvoir ont raté l’occasion de démontrer leurs acquis.
Si Macron sous la férule de Déby a refusé de rencontrer l’opposition, les oppositions et la société civile auraient toute la latitude d’organiser une contre conférence de presse avec leurs sympathisants et un bon nombre de Tchadiens afin de dénoncer le caractère de cette visite, et l’appui de la France pour cette dictature, au lieu de pondre at vitam aeternam des communiqués de salons qui ne changent rien depuis des lustres.
L’opposition politico-militaire devrait-elle aussi attaquer le régime, ne serait-ce que sur une patrouille pour exprimer son opinion contre le soutien de Macron, donc de la France envers un Idriss Déby chancelant.
Dorénavant, pour l’opposition, il faudrait changer de stratégie pour redorer le visage de cette opposition tchadienne que beaucoup de choses minent.
En conclusion, comme il est clair d’aller vers le changement, il est aussi clair que l’opposition dans sa diversité sache compter sur ses propres moyens même s’ils sont dérisoires. Toute lutte à ses débuts avant d’atteindre un apogée.
Pour revenir à la visite d’Emmanuel Macron au Tchad, elle n’a rien d’historique ni de bénéfique pour le peuple tchadien, en dehors d’un Déby qui en tire la couverture avec démesure, c’est qui est normal pour tout régime qui perd les pieds.
Le taux de natalité en Afrique en général et au Tchad en particulier n’est pas à l’origine du sous-développement et ses désastreuses conséquences. L’origine résulte :
1) Des conséquences tragiques de la traite négrière /esclavage, de la colonisation/néo colonisation ;
2) De la dépendance accrue de l’Afrique et du Tchad et sans réelle souveraineté ;
3) Des dirigeants à vie et sous-traitants qui n’ont aucune fierté d’eux, ni patriotisme aucun et qui n’aiment pas du tout leurs pays/patries et leurs peuples ;
4) Le maintien voulu des peuples dans l’ignorance, les manipulations et leurs divisions pour continuer de régner jusqu’à leur dernier jour de vie ;
5) Les injustices criardes, les privatisations des Nations en entreprises familiales /alliances familiales … pour générer des guerres et ainsi justifier les répressions sanglantes, car la volonté d’un pouvoir absolu jusqu’à mort s’en suive les oblige dans leurs stratégies mortifères ;
6) Ces dirigeants facilement achetables, inqualifiables qui perpétuent les crimes économiques, sociaux et politiques sont assistés, aidés et soutenus par des mains extérieurs qui convoitent et/ ou exploitent les ressources naturelles, immense continuum de richesses de toute sorte qui constituent le moteur de la croissance économique des pays développés ;
7) Le taux de natalité est économiquement absorbable en Afrique et au Tchad il suffit seulement :
a) D’avoir des hommes et des femmes d’êtres fières d’eux , de ce qu’ils sont et qui sont fiables, honnêtes/intègres, des patriotes loyaux qui aiment le Continent et leurs peuples, ainsi que les autres peuples, car tous sommes des êtres humains ;
b) De mettre en place des fortes Institutions, que l’intérêt suprême des Nations priment sur les intérêts personnels et familiaux / alliances familiales ;
c) Éducation et formations de hautes qualités ;
d) Grande mobilisation sans précédente des ressources humaines et de l’exploitation /industrialisation du gigantesque continuum de ressources naturelles
e) Bonne planification redistribution équitables des retombées et les plu values de cette mobilisation grandeur nature des ressources humaines et naturelles ;
f) Développer des partenariats gagnant s/gagnants ;
g) Une réelle et honnête volonté des différents partenaires pour les intérêts et objectifs communs et du bon sens ;
…
Le Continent Africain n’est pauvre, il y a du tout pour tous en abondance, il suffit de s’y mettre honnêtement et de donner le meilleur de nous individuellement et collectivement. Pour mettre en évidence cette richesse de l’Afrique, voir preuve à l’appui le lien vidéo suivant : https://www.youtube.com/watch?v=_zXjbKPl3U0
Ainsi, les grands, riches et le bénis nos chers Nation Tchadienne et le Continent Africain relèveront … les défis de la stabilité, la sécurité, la paix, le progrès et la prospérité dans un contexte de développement durables. Le meilleur est à venir …
APPEL À DÉPOSER UNE PLAINTE CONTRE LA FRANCE EN RAISON DE SON INSISTANT SOUTIEN MULTIFORME ET INDÉFECTIBLE À LA CRIMINELLE DICTATURE AU POUVOIR AU TCHAD
Solennelle adresse à toute l’opposition constituée des tous les partis politiques, à toutes les composantes de la société civile et toutes les personnalités indépendantes qui veulent honnêtement que le Peuple tchadien se gouverne par lui-même de porter une plainte contre la France au niveau des juridictions internationales pour son insistant soutien multiforme à la dictature sanglante au pouvoir au Tchad, qui n’est autre qu’une mafia institutionnalisée qui confisque le pouvoir pendant presque trois décennies sans aucune alternance politique en s’imposant par la force brute, fait main basse sur tout ce que le Grand Tchad dispose comme ressources et perpétue de graves crimes économiques, sociaux et politiques en ignorant avec insolence les droits de l’Homme les plus élémentaires en raison du soutien indéfectible de la France pour la quelle les droits de l’Homme, la démocratie et la prospérité sont bonnes pour le Peuple français et le Peuple Tchadien n’est pas digne de vivre comme le Peuple français.
C’est la France qui impose au Grand, Digne, Très Honorable, Honnête et Patient Peuple Tchadien la criminelle dictature, par conséquent la France est directement responsable de la souffrance indescriptible de ce Grand Peuple Tchadien qui a participé sans aucune hésitation à la libération de la France, qui a été et est à ce jour aux de la France.
Cette imposition a d’ailleurs été publiquement annoncée par la dictature, très probablement pour soulever le Peuple tchadien contre la France et de déclarer le Peuple Tchadien des terroristes et ainsi justifier les répressions sanglantes en demandant au passage le soutient de la France afin d’obtenir ainsi une garantie de pouvoir à vie, comme les trois décennies s de pouvoir absolu leur paraissent seulement trois années de pouvoir. Cependant le très sage et béni Peuple tchadien à déjouer la stratégie mortifère de la mafia institutionnalise au pouvoir.
Quelles hautes moralités et valeurs humaines, quels intérêts dictent ainsi les relations internationales de la France avec le Tchad ? La France est-elle réellement le pays des droits de l’Homme? Ou peut-être pour la France et rien que pour la France …
Pour rappel http://www.un.org/fr/universal-declaration-human-rights/index.html
«Déclaration universelle des droits de l’homme
Préambule Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde, Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l’homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l’humanité et que l’avènement d’un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l’homme, Considérant qu’il est essentiel que les droits de l’homme soient protégés par un régime de droit pour que l’homme ne soit pas contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l’oppression, Considérant qu’il est essentiel d’encourager le développement de relations amicales entre nations, Considérant que dans la Charte les peuples des Nations Unies ont proclamé à nouveau leur foi dans les droits fondamentaux de l’homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine, dans l’égalité des droits des hommes et des femmes, et qu’ils se sont déclarés résolus à favoriser le progrès social et à instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande, Considérant que les Etats Membres se sont engagés à assurer, en coopération avec l’Organisation des Nations Unies, le respect universel et effectif des droits de l’homme et des libertés fondamentales, Considérant qu’une conception commune de ces droits et libertés est de la plus haute importance pour remplir pleinement cet engagement, L’Assemblée générale Proclame la présente Déclaration universelle des droits de l’homme comme l’idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations afin que tous les individus et tous les organes de la société, ayant cette Déclaration constamment à l’esprit, s’efforcent, par l’enseignement et l’éducation, de développer le respect de ces droits et libertés et d’en assurer, par des mesures progressives d’ordre national et international, la reconnaissance et l’application universelles et effectives, tant
parmi les populations des Etats Membres eux-mêmes que parmi celles des territoires placés sous leur juridiction.
Article premier Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.
Article 2 Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation. De plus, il ne sera fait aucune distinction fondée sur le statut politique, juridique ou international du pays ou du territoire dont une personne est ressortissante, que ce pays ou territoire soit indépendant, sous tutelle, non autonome ou soumis à une limitation quelconque de souveraineté.
Article 3 Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.
Article 4 Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude; l’esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes.
Article 5 Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.
Article 6 Chacun a le droit à la reconnaissance en tous lieux de sa personnalité juridique.
Article 7 Tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi. Tous ont droit à une protection égale contre toute discrimination qui violerait la présente Déclaration et contre toute provocation à une telle discrimination.
Article 8 Toute personne a droit à un recours effectif devant les juridictions nationales compétentes contre les actes violant les droits fondamentaux qui lui sont reconnus par la constitution ou par la loi.
Article 9 Nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu ni exilé.
Article 10 Toute personne a droit, en pleine égalité, à ce que sa cause soit entendue équitablement et publiquement par un tribunal indépendant et impartial, qui décidera, soit de ses droits et obligations, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle.
Article 11 1. Toute personne accusée d’un acte délictueux est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d’un procès public où toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront été assurées. 2. Nul ne sera condamné pour des actions ou omissions qui, au moment où elles ont été commises, ne constituaient pas un acte délictueux d’après le droit national ou
international. De même, il ne sera infligé aucune peine plus forte que celle qui était applicable au moment où l’acte délictueux a été commis.Article 12 Nul ne sera l’objet d’immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d’atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes.
Article 13 1. Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un Etat. 2. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays.
Article 14 1. Devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l’asile en d’autres pays. 2. Ce droit ne peut être invoqué dans le cas de poursuites réellement fondées sur un crime de droit commun ou sur des agissements contraires aux buts et aux principes des Nations Unies.
Article 15 1. Tout individu a droit à une nationalité. 2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa nationalité, ni du droit de changer de nationalité.
Article 16 1. A partir de l’âge nubile, l’homme et la femme, sans aucune restriction quant à la race, la nationalité ou la religion, ont le droit de se marier et de fonder une famille. Ils ont des droits égaux au regard du mariage, durant le mariage et lors de sa dissolution. 2. Le mariage ne peut être conclu qu’avec le libre et plein consentement des futurs époux.
3. La famille est l’élément naturel et fondamental de la société et a droit à la protection de la société et de l’Etat.
Article 17 1. Toute personne, aussi bien seule qu’en collectivité, a droit à la propriété. 2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa propriété
Article 18 Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction, seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites.
Article 19 Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit.
Article 20 1. Toute personne a droit à la liberté de réunion et d’association pacifiques. 2. Nul ne peut être obligé de faire partie d’une association.
Article 21 1. Toute personne a le droit de prendre part à la direction des affaires publiques de son pays, soit directement, soit par l’intermédiaire de représentants librement choisis. 2. Toute personne a droit à accéder, dans des conditions d’égalité, aux fonctions publiques de son pays.
3. La volonté du peuple est le fondement de l’autorité des pouvoirs publics; cette volonté doit s’exprimer par des élections honnêtes qui doivent avoir lieu périodiquement, au suffrage universel égal et au vote secret ou suivant une procédure équivalente assurant la liberté du vote.
Article 22 Toute personne, en tant que membre de la société, a droit à la sécurité sociale; elle est fondée à obtenir la satisfaction des droits économiques, sociaux et culturels indispensables à sa dignité et au libre développement de sa personnalité, grâce à l’effort national et à la coopération internationale, compte tenu de l’organisation et des ressources de chaque pays.
Article 23 1. Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage. 2. Tous ont droit, sans aucune discrimination, à un salaire égal pour un travail égal 3. Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu’à sa famille une existence conforme à la dignité humaine et complétée, s’il y a lieu, par tous autres moyens de protection sociale. 4. Toute personne a le droit de fonder avec d’autres des syndicats et de s’affilier à des syndicats pour la défense de ses intérêts.
Article 24 Toute personne a droit au repos et aux loisirs et notamment à une limitation raisonnable de la durée du travail et à des congés payés périodiques.
Article 25 1. Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d’invalidité, de veuvage, de
vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté. 2. La maternité et l’enfance ont droit à une aide et à une assistance spéciales. Tous les enfants, qu’ils soient nés dans le mariage ou hors mariage, jouissent de la même protection sociale.
Article 26 1. Toute personne a droit à l’éducation. L’éducation doit être gratuite, au moins en ce qui concerne l’enseignement élémentaire et fondamental. L’enseignement élémentaire est obligatoire. L’enseignement technique et professionnel doit être généralisé; l’accès aux études supérieures doit être ouvert en pleine égalité à tous en fonction de leur mérite. 2. L’éducation doit viser au plein épanouissement de la personnalité humaine et au renforcement du respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Elle doit favoriser la compréhension, la tolérance et l’amitié entre toutes les nations et tous les groupes raciaux ou religieux, ainsi que le développement des activités des Nations Unies pour le maintien de la paix. 3. Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d’éducation à donner à leurs enfants.
Article 27 1. Toute personne a le droit de prendre part librement à la vie culturelle de la communauté, de jouir des arts et de participer au progrès scientifique et aux bienfaits qui en résultent 2. Chacun a droit à la protection des intérêts moraux et matériels découlant de toute production scientifique, littéraire ou artistique dont il est l’auteur.
Article 28 Toute personne a droit à ce que règne, sur le plan social et sur le plan international, un ordre tel que les droits et libertés énoncés dans la présente Déclaration puissent y trouver plein effet.
Article 29 1. L’individu a des devoirs envers la communauté dans laquelle seule le libre et plein développement de sa personnalité est possible. 2. Dans l’exercice de ses droits et dans la jouissance de ses libertés, chacun n’est soumis qu’aux limitations établies par la loi exclusivement en vue d’assurer la reconnaissance et le respect des droits et libertés d’autrui et afin de satisfaire aux justes exigences de la morale, de l’ordre public et du bien-être général dans une société démocratique. 3. Ces droits et libertés ne pourront, en aucun cas, s’exercer contrairement aux buts et aux principes des Nations Unies.
Article 30 Aucune disposition de la présente Déclaration ne peut être interprétée comme impliquant, pour un Etat, un groupement ou un individu, un droit quelconque de se livrer à une activité ou d’accomplir un acte visant à la destruction des droits et libertés qui y sont énoncés. »
Bonsoir cher camarade Mahamat ASSILEK HALATA, votre analyse relative à la suite de la visite de MACRON au Tchad, est pertinente et me paraît incontestablement évidente. Le Napoléon français était au Tchad en voyage touristique et en promenade de santé dans l’arrière cour de son jardin privé qui est le Tchad, où il a réservé la priorité de ce voyage à ses soldats basés au Tchad, dans le cadre de la « lutte » contre les jihadistes et le Boko Haram. Le sort du Peuple tchadien ne l’intéresse guère. Que les Tchadiens crèvent ou vivent la dictature implacable cela, importe peu au point de vue de MACRON. Car, lui, non plus, n’a pas dérogé à règle de vision méprisante de la politique française vis à vis du Peuple tchadien et africain en généra. Au grand dame du président Idriss Deby , dénommé « Napoléon » du Sahel ou petit Napoléon du Sahel n’a, aucun droit de chapitre sur la question de son pays. Cela est quand même inacceptable qu’on traite ainsi un président d’un pays dit souverain ! Cela illustre bien le rapport du maître au serviteur. Pauvre Tchad, quel est le crime as-tu commis pour subir une telle humiliation? C’est un sujet de réflexion que patriote Tchadien se doit faire SIEN.
Erratum; lire au point de vue et la règle.
Il est temps que tous les Tchadiens se réveillent et se mettre débout comme un seul homme, pour dire non à l’esclavagisme, non à la soumission, non à la misère institutionnalisée. Nul ne viendra sauver le Tchad si, ce n’est, ses propres fils. La fatalité et la résignation sont deux poisons mortelles pour un peuple qui ne daigne prendre ses responsabilités. Il est de notre devoir en tant que Tchadiens, disons simplement : pourquoi la France s’obstine t- elle à faire souffrir les Tchadiens en cautionnant indéfectiblement une dictature barbare que le Tchad n’ait connue depuis 29 ans ? Tirons en les leçons et , agissons pour libérer le Tchad du néocolonialisme français.