Arrivé voilà 48 heures de N’Djamena par vol privé presque en catimini, Idriss Déby quitte ce samedi 06 janvier 2018 aux environs de 11 h vers N’Djamena à bord de son avion garé à l’aéroport privé du Bourget. Le chef de son protocole Allamaye a fait passer le message de son maitre “ Nous décollons à 11 h pour N’Djamena “. L’ordre a été donné, au moment où le personnel de l’hôtel a fait descendre tous les effets de la délégation dans la salle du petit déjeuner sous la supervision et Allamaye. Pour la délégation en voyage 2 VANS étaient venues récupérer des hommes et du matériel en direction de l’aéroport. La dizaine de gardes de corps, Khoudar, Allamaye, Dr Hassan Mahamat Hassan et leur patron devront s’en aller 48 h après leur arrivée en catimini. Même les membres des ambassades, venus les accompagner sont peu nombreux, restreints à l’image de la petite délégation venue.

 

Qu’est-ce qui s’est passé à Paris pendant ces 48 h ? Selon nos sources, l’objectif du voyage est à but médical. Il y a quelques jours à N’Djamena, Idriss Déby s’est senti Gorgui, avec un malaise aggravant. L’hôpital vétuste de la renaissance qui avec les circonstances manque de tout, ne pouvait régler le problème rapidement. D’où l’appel en urgence du Dr Hassan Mahamat Hassan à avertir Dr ABBIAT de l’hôpital américain de Paris. La décision d’amener Idriss Déby dans la capitale française s’est décidée très rapidement à l’image de la pathologie du patient. Le voyage fut rapide, le séjour fut rapide, après des soins intenses et certains examens en profondeur.

 

Pendant le séjour, les audiences ne furent pas du nombre, sauf l’ami de toujours, le françafricain Jean Yves LE DRIAN qui tenait à prendre les nouvelles de cet ami complaisant. Mais tout le monde sait dans ce petit hémisphère que le seul LE DRIAN est la courroie de transmission de mille infos, et des instructions à avoir. Le Tchad à travers Déby cherche par la voie de la France à ce que le FMI fasse des facilités pour que la crise ne perdure pas au Tchad. Que le FMI soit compréhensif pour ne pas bloquer ses aides, au moment où des décisions infructueuses sont en train d’être trouvées par le gouvernement au Tchad avec les syndicats.

 

Au-delà de ces facteurs énumérés, rien d’autre ne fut. Après plusieurs de repos et des têtes à têtes nocturnes et assez tardifs dans la nuit de vendredi à samedi avec son DG de l’ANS Kogri Ahmed à l’hôtel. Idriss Déby et sa petite bande quitte la France ce jour pour le Tchad, où sur place la crise sociale se pointe à l’horizon.

 

Tchadanthropus-tribune

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