Alors que l’ambassade de France à N’Djamena a démenti toute information sur le redéploiement de l’armée française et l’implantation de nouvelles bases militaires au Tchad, les images qui circulent montrent des soldats français inondant les rues de la ville de Ati, chef-lieu de la région du Batha au centre du Tchad. Leur présence est constatée depuis des mois sans pouvoir dévoiler la véritable mission de ces forces.

Abderaman Koulamallah : « la présence militaire française au Tchad est une tradition », selon lui.

Après que l’ambassade de France a démenti les informations fournies par la coordination « Wakit Tamma » concernant l’autorisation du gouvernement pour les forces françaises d’établir cinq nouveaux bases militaires dans le centre, le nord et l’est du Tchad, le ministre de l’Information porte-parole du gouvernement Koulamallah a déclaré par le biais d’un post sur Facebook qu’il a nié l’existence de ces accords militaires secrets, qu’il a qualifiée de « rumeur laide et ridicule ». Koulamallah a en même temps rappelé la présence militaire française au Tchad à travers des accords de coopération militaire depuis le temps du président Tombalbaye, ajoutant que ce n’était un secret pour personne, et le gouvernement de transition ont perpétué cette tradition.

Beaucoup se sont à un moment interrogés sur les raisons de la présence de soldats français dans la ville de Ati, le gouvernement n’a pas dit les raisons de cette présence. La France compte 4 500 militaires au Tchad, qui sont déployés dans trois bases militaires officielles, le camp « Koussi » dans la capitale N’Djamena, la base aérienne d’Abéché et de Faya.

©️Press235, media local de la ville de Ati

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