Le gouvernement tchadien est à Paris depuis mercredi 6 septembre pour mobiliser, pendant 3 jours, les bailleurs de fonds publics et les investisseurs privés, afin de financer le Plan national de développement (PND) 2017-2021. Un plan adopté en juillet dernier, dont le tiers du financement est déjà acquis.

Avec 300 projets regroupés en quatre axes, la diversification de l’économie notamment, le Tchad espère boucler le financement d’un plan de développement de 5 ans. La somme recherchée est d’un peu plus de 5 500 milliards de francs CFA  (soit près de 8,5 milliards d’euros).

Le gouvernement tchadien s’est déplacé à Paris pour essayer de trouver les deux tiers de ce montant auprès d’investisseurs publics et privés : plus de 3 700 milliards de francs CFA (soit près de 5,7 milliards d’euros).

L’ambition affichée est de faire du Tchad un pays à revenu intermédiaire en 2030. Les autorités tchadiennes tentent de convaincre les investisseurs que leur pays est attractif. Il offre de bons retours sur investissement, selon le ministre de l’Economie, Nguéto Tiraïna Yambaye.

Tributaire jusqu’ici du pétrole et du coton, le Tchad se remet lentement des difficultés économiques engendrées par la chute des prix de l’or noir, les dépenses engagées dans la lutte contre le groupe terroriste Boko Haram et la mauvaise gestion.

Face aux investisseurs sceptiques, le gouvernement tchadien annonce son objectif d’améliorer le climat des affaires et martèle que le PND vise à renforcer l’unité nationale, la bonne gouvernance et à améliorer la qualité de vie de la population.

 

Tchadanthropus-tribune avec RFI

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