Moi, ASSILECK HALATA Mahamat décide de me porter volontaire à m’inscrire comme témoin sur l’accusation portée contre Abakar Assileck et Ibangolo Maïna pour ces raisons que j’invoque ici.

Ce jour du 26 mars 2019, Abakar ASSILECK passait la nuit chez moi à Nanterre dans les Hauts-de-Seine, et Ibangolo Abel Maïna chez lui. Abakar et moi-même étions alertés par les réseaux sociaux où étaient postées les différentes interventions des jeunes compatriotes qui avaient occupé l’ambassade du Tchad, réclamant des droits et dénonçant certains comportements vis-à-vis des compatriotes tchadiens vivant en France. Si la manière et les faits étaient condamnables, tout patriote tchadien ne pourrait accepter l’opprobre sur lequel il est indexé.

Nos jeunes compatriotes, d’après les éléments réunis et les recoupements, avaient décidé leur opération sans tenir compte, et informer personne de leur coup pour que l’opération ne s’ébruite pas. Ils l’ont décidé entre eux sans l’aval et l’attache d’aucune organisation politique. Ils l’ont fait, et le monde entier a découvert leur courage même si la brutalité n’était pas tolérable et que chacun l’avait condamné.

Face à cette situation, j’avais demandé à Abakar ASSILECK de ramener ces jeunes à la raison et d’aller vers eux pour leur expliquer les conséquences de ces actes. Abakar s’est mis en contact au téléphone avec Ibangolo et ils étaient partis vers l’ambassade du Tchad. À leur arrivée, la police française était déjà intervenue pour déloger lesdits occupants de l’ambassade pour les amener vers un commissariat. Sur Place, Abakar et Abel Ibangolo avaient fait un direct Facebook pour expliquer pourquoi ils étaient venus et délivrer leur message.

À la vue de ce qui précède, je ne peux accepter cette injuste accusation portée contre Abakar ASSILECK et Ibangolo Abel Maïna, indexé à tort et accusé en des termes non équivoques qui sont complètement faux.

Heureusement la justice française en a décidé autrement et n’a pas tenu compte des accusations fallacieuses portées contre ces deux jeunes frères. Si nos jeunes frères étaient convoqués par la justice à ce propos, j’aurais décidé de me pourvoir auprès de la justice pour témoigner de la véracité de ce que j’avance ici et après.

Que cela soit compris, qu’avoir du respect envers les autres n’est pas une faiblesse, ni encore un reniement aux valeurs des us profondément ancrées dans notre éducation. Et nul représentant d’une quelconque institution aussi semblable aussi à l’ambassade du Tchad ne saurait nous épater. La politique est une chose, et les liens entre personne n’en sont tout autre. Personnellement j’ai toujours su faire la part des choses. Mais quand on accuse dans le mensonge et le reniement des valeurs, cela devient intolérable.

Je constate avec affirmation les problèmes qu’encourent aujourd’hui tout militant ou leader de l’opposition en exil. Si le régime Déby a réussi à bâillonner son opposition et la presse au Tchad, depuis quelque temps, on imagine la cabale portée à l’extérieur vers des voix qu’on ne pourrait maitriser. Il y a eu un certain ASSILECK HALATA Mahamat, hier encore Makaila N’Guebla, ensuite Abakar et Ibangolo, et la scientifique accusation portée sur Abakar Tollimi et Mahamat Nouri Allatchi jusqu’à l’emprisonnement de ce dernier. C’est la suite logique d’une politique voulue et sciemment orchestrée.

Je serais droit dans mes bottes, et ne saurait accepter de courber l’échine jusqu’à l’éclosion de la vérité. Merci à ceux qui ont bien compris ma démarche, et merci aussi à ceux qui ne veulent pas comprendre.

ASSILECK HALATA Mahamat

Tchadanthropus-tribune

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  • Tout le monde en France et ailleurs sait très bien que Messieurs Assileck Halata Abakar et Ibangolo Abel Maïna sont arrivés à l’ambassade du Tchad à Paris, bien après l’arrivée des policiers français.
    Tout le monde sait très bien que c’est la France qui nettoie le terrain pour son automate Déby.
    La volonté de Dieu s’accomplira sans aucun doute et la vindicte populaire qui s’abattra sur Déby, les siens et la France, sera phénoménale.
    Que Dieu maudisse la France qui après avoir volé la Côte d’Ivoire par un coup d’état militaire et constitutionnel, a rendu le Burkina Faso désormais libéré de la main-mise française, un Pays menacé en permanence par des « terroristes » formés en France.
    Si la France tue ses Gilets Jaunes, c’est parce qu’elle va plus-que-mal et à besoin de la position géopolitique du Tchad.
    Donc elle s’accroche au Tchad qui constitue le dernier verrou stratégique de la France-Afrique.
    Elle y arrive grâce à des CHAMARIKH comme Kassiré

    Commentaire par Tchadien le 14 octobre 2019 à 3 h 39 min
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