Idriss Déby doit se souvenir éternellement que toute gloire est fade face à l’échec de sa gouvernance, et les titres glorieux non mérités qu’il s’attribue.

Il s’évertue à s’élever Maréchal du Tchad, un titre glorieux pour un égo surdimensionné alors que le peuple tchadien dans son ensemble vit dans une précarité sans commune mesure.

Au Tchad, la population rurale vit très précairement du nord au sud, de l’est à l’ouest. Une précarité à cause d’une richesse globale du pays très mal redistribuée.

Dans les villes, ceux qui s’adossent à l’État sont majoritairement brimés à cause des salaires qui ne permettent pas de vivre décemment, se soigner et éduquer leurs enfants et les scolariser.

Dès lors, il n’y a qu’un nombre défini autour de Déby et son clan qui s’accaparent des richesses du pays, et les détournent. Le peuple vit mal et cela se ressent hors de nos frontières.

Si les Tchadiens sont perçus par plusieurs ONG (organisations humanitaires et gouvernementales) comme le peuple le plus affamé dans son propre pays, cela s’avère vraie, il suffit juste d’aller demander à la population sur comment elle arrive à joindre les deux bouts dans une agglomération où l’inflation est galopante et les bourses plus que faibles.

C’est ainsi que les rapports des organisations américaines Welt Hunger Hilfe et Concern Worldwide publiés le 13 octobre dernier classent à la 107e position le Tchad avec 44,7 %, soit un rang plus que médiocre parmi les pays recensés et selon des données collectées.

Pires que cela, les populations des zones reculées sont dans des situations plus que précaires. Des femmes triant les termitières pour en sasser les graines pour s’alimenter. Des vieilles personnes abandonnées à leurs sorts comme la vieille femme de Moussoro dont les images ont tourné dans les réseaux sociaux.

Pendant ce temps, le dictateur maréchal tchadien veut encore gouverner les Tchadiens, en portant des ornières sur une société qu’il veut éternellement dominer.

Tchadanthropus-tribune

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