Nous l’avions compris depuis fort longtemps qu’au Tchad la gestion des biens publics n’est plus une préoccupation pour beaucoup de ceux qu’on responsabilise.

En effet, l’État a consenti des milliards pour parvenir à réaliser un joyau architectural qui est la maison de la télévision nationale. Pourtant, cette maison n’a pas été encore inaugurée par Idriss Déby.

Il paraît que pour faire plaisir à la plus haute autorité, lesdits responsables de l’’office ont commencé à dépouiller les équipements de cette télévision pour couvrir les évènements du MPS à Mongo.

Les caméras neuves destinées aux différents studios et qui n’ont pas encore été réceptionnées par la maison de la télévision ont été enlevées pour être utilisées à l’occasion de la fête de Mongo. Quant aux anciennes caméras, elles ont disparu dans la nature. Personne à la maison de la télévision n’arrive à dire avec clarté où est stocké ce matériel.

Plus graves les caméramans professionnels ont été laissés sur les carreaux au profits des stagiaires à la dévotion du directeur général. Tout ceci pour faire plaisir au ministre de tutelle (un voleur & corrompu) et du coup tromper Idriss Déby comme si tout va bien, alors qu’il y a d’énormes problèmes.

L’amateurisme de la gestion de la fameuse ONAMA crève les yeux. Le hic dans la gestion de cette institution est le truchement des contrôleurs de l’inspection générale d’État qui n’ont jamais livré les conclusions de leur enquête. Tout ceci pour cacher les malversations opérées dans cette institution et au profit de celui qui les a corrompus (Le ministre Oumar Yaya). Dieu seul sait comment les différents responsables de cette structure se sont enrichis sur le dos de contribuables tchadiens. Il est temps qu’Idriss Déby balaye les voleurs de la république et jette un œil dans la gestion de ce département à travers d’ONAMA.

Au ministère de la Communication, rien ne va. Le clientélisme est ambiant, et les passe-droits sont nombreux. Un laisser-aller qui explique la boulimie insatiable des responsables qui pilotent tous les projets affairant à la communication, ils monnaient les postes et briment les compétences.

Vivement des cadres de niveau et de valeur pour rehausser la télévision de notre pays. Idriss Déby gagnerait beaucoup en virant les voleurs et autres nervis trafiquants d’influence.

Tchadanthropus-tribune

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