(Agence Ecofin) — depuis 2021, le Tchad est en pourparlers avec la société Glencore pour obtenir la restructuration d’une somme de 1 milliard $ qu’il doit à la société suisse. Alors qu’une réunion des créanciers officiels de N’Djamena doit se tenir cette semaine, le FMI espère un «pas en avant».

Le Fonds monétaire international (FMI) poursuit ses efforts pour tenter d’accélérer le processus de restructuration de la dette tchadienne. Alors qu’ils doivent se réunir cette semaine, l’institution a appelé les créanciers du pays à trouver rapidement un accord avec N’Djamena.

D’après la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva (photo), c’est surtout avec la société Glencore qu’un accord doit être trouvé. Sur les trois milliards $ de dette extérieure que cherche à restructurer le pays, environ 1 milliard $ sont en effet dus à la société pétrolière suisse.

« La question est de savoir quel est le besoin exact de restructuration de la dette et, franchement, de faire bouger Glencore. Nous avons besoin qu’ils fassent un pas en avant », a déclaré Mme Georgieva à Reuters.

Le Tchad avait conclu un accord avec ses créanciers officiels pour restructurer sa dette extérieure au début de l’année 2021. Mais cette décision ne peut être mise en œuvre que si le même accord est trouvé avec Glencore. Dans une lettre envoyée au FMI et dont une partie a été dévoilée par les agences d’information Bloomberg et Reuters, Glencore a indiqué en 2021 que de nouveaux échanges étaient en cours avec les autorités du Tchad et leurs conseils, au sujet de la dette du pays. Ceux-ci ne semblent toujours pas avoir abouti à ce jour, et ce, pour des raisons encore inconnues du public.

Moutiou Adjibi Nourou

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