Après moult investigations sur l’affaire de la SHT, il en ressort que le ministre des Finances Taher Nguilin n’est pas concerné par ce scandale. Les enquêtes menées par la brigade financière de l’ANS ne cite pas son nom, ni de près, ni de loin, tout comme les accusations contre le ministre du pétrole Djerassem le Bemadjiel. L’enquête continue toujours, et selon nos informations l’ANS continue de recouvrer petit à petit les sommes dilapidées.

Finances Publiques : La décadence de l’État et la polarisation des multiples centres des décisions de l’exécutif.

Chaque jour qui se lève, on constate malheureusement des choses qui troublent la conscience collective et bloque tout au passage sur la conduite de l’État.

Des multiples centres des décisions qui profitent à leur aise au risque d’ébranler le peu qui reste et qui mérite d’être sauvé. Beaucoup des cadres se trompent et abusent lorsqu’ils ont un petit brin de l’autorité de l’État. Alors, comment comprendre qu’un ministre de la République infirme une loi des finances par un simple arrêté ministériel pour justifier on ne sait quoi et bloquer le fonctionnement de la République. L’exemple le plus patent et qui circule sur les réseaux sociaux est L’Arrêté N°055/PCMT/PMT/MFB/2022 du 13 avril 2022 portant annulation des crédits ouverts par la LOI N°0010/PCMT/2021 du 31 décembre 2021 portant Loi de Finances pour l’exercice 2022.

Tenez-vous bien, il annule des crédits d’un montant de trente milliards (30 000 000 000 FCFA) ouverts par la loi des finances et qui concernent aussi bien, les biens et services, les transferts et les investissements. Une loi des finances ne peut juridiquement être modifier que par une autre loi rectificative en cours d’année proposée et validé par le gouvernement et adoptée par le parlement. Ou du moins que l’actuel CNT comme décrié ne représente que son nom.

Le PCMT, le Premier Ministre et même le CNT doivent ouvrir les yeux et mettre de l’ordre. A défaut, toutes les gymnastiques que le CMT, le PCMT et le Gouvernement de la Transition déploient pour sortir de cette transition resteront vaines.

Voilà un arrêté ministériel qui démontre la gravité de l’acte posé et par ricochet l’attitude du ministre des Finances qui a ignoré éperdument les avis avisés et les visas des services techniques que sont la Direction Générale du Budget et même Secrétariat General, malgré leur insistance. N’en parlons pas du Secrétariat d’État qui constatant les multiples intrigues prend ses distances et ne figure même pas sur l’arrêté en question.

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Correspondance d’un fonctionnaire en poste au ministère des Finances.

Tchadanthropus-tribune

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