Le Tchad d’aujourd’hui est à l’aube d’une nouvelle dynamique. Il n’est pas celui de 1975 ni de 1979, de 1981, de 1983, moins encore que celui des années 1990. Ce pays est symboliquement encré à l’air de la connexion universelle grâce à un homme.

C’est dire que la génération actuelle suit une autre optique vers l’essor et le pragmatisme. Les Tchadiens de nos jours s’étiolent entre les bonnes feuilles de l’esprit passées et la continuité fondamentale d’un essor à surmonter.

Parmi cette génération tête baissée, scotchée au savoir, aux smartphones et cherchant à s’informer que le pragmatisme de Mahamat Idriss Deby Itno est né.  L’homme est affable, silencieux avec une capacité extraordinaire d’écoute. Mais à la conclusion, il vous surprend par la sagesse des mots.

Le Tchad a vécu l’arrivée au pouvoir des hommes et femmes qui se sont préparés à la tâche. Lui n’a rien demandé, le pouvoir lui est tombé dessus par inadvertance un avril 2021, et le voilà en train de poser certains des actes que même ses aînés n’ont pu réaliser, jouant assez souvent de malice et d’intelligence.

Là où l’opposition et la société civile sont véhémentes et atrocement insolentes, lui détonne de caractère et calme le jeu. MIDI comme on l’appelle intimement sait à quel moment décocher et parer les coups.

Défis

Après 3 années de transition ordonnée, Mahamat Idriss Deby conduit sa barque à bon port, par une vision moins étriquée et bien fondée. Le jeune président tchadien aujourd’hui maréchal a réussi là où certains de ses prédécesseurs ont failli. À son actif, la vision de l’unité nationale. Les accords de Doha avec l’opposition politico-militaires sont passés par là. Le retour de la majorité des activistes tchadiens en exil, puis l’organisation d’un dialogue national inclusif dont les recommandations insufflent la 5e république.

Dans cette démarche courageuse et volontaire, beaucoup le voyait trébucher et tomber. D’autres prédisaient que cette vision va s’estomper. Mais lui a continué à poser les bases d’un régime fédérateur et juste, pendant que quelques colibris ici et ailleurs lui souhaitaient l’échec.

Par l’alchimie volontaire, les différentes élections (référendum, présidentiel, législatif, provincial et local) ont eu lieu, respectant les calendriers jusqu’au bout. Pourtant ce n’est pas sans accroches de ceux qui voulaient jouer la montre, arguant des situations et épisodes d’actualités négatives. Mais arguant la foi, l’homme de parole a su insuffler la vision à tenir et convaincre les plus sceptiques. Le Tchad sous son égide embraye vers l’avenir. Il faut à présent revoir toutes les relations de coopération qui ne servent à rien. Ainsi, la coopération militaire signée en 1976 avec la France est dénoncée et interrompue. Ce pragmatisme politique est à saluer. Et MIDI tient le pari.

Dorénavant, le Tchad, dit-il, n’est pas la chasse gardée de quiconque. Il ne divorce pas d’un maître pour se marier avec un autre. Le pouvoir tchadien va coopérer avec qui fera ses intérêts, dit-il.

Si en 120 ans de présence française rien ne fut fait en matière de développement pour les Tchadiens, rien ne dit que cela changera.

Les forces françaises ont quitté le Tchad ce 31 janvier 2025. Une date à inscrire en lettre d’or, tout comme celui du maréchal Mahamat Idriss Deby Itno.

À l’avenir, le Tchad saura tracer son chemin, et bâtira ses priorités à travers la vision que tracera son jeune et méthodique président.

Tchadanthropus-tribune

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