Un présumé diplomate tchadien en Algérie, puis après défini comme responsable de la diaspora. Ce faux diplomate arrêté au Tchad et non jugé, avait arnaqué à hauteur de plusieurs millions de FCFA (5,8 milliards de centimes), et il a été nommé ces derniers jours à un poste de responsabilité (préfet) au Tchad.

L’affaire d’escroquerie a explosée en Algérie à l’époque. Une affaire qui a enregistré 224 victimes, arnaquées par un citoyen tchadien.

Les 224 pèlerins algériens ont, d’ailleurs, transmis à cet escroc une somme, estimée à 5,8 milliards de centimes, quelques-uns d’entre eux ont transmis des sommes, par tranches, vers son compte bancaire et d’autres se sont déplacés chez lui à Baba Ali, dans la wilaya d’Alger, et lui ont donné l’argent.

L’agence de voyages a, pour sa part, dépensé une somme importante pour la préparation du voyage et la réservation des places d’avion pour les 224 pèlerins pour qu’à la fin le supposé diplomate tchadien ne décroche plus son téléphone et coupera toute communication avec l’agence, et s’enfuit au Tchad.

 

La télévision parlant de l’escroc

Le nommé Al Fidel Banat, c’est cet homme-là qui vient d’être nommé préfet dans notre pays. Alors une question se pose, y a-t-il une observation d’éthique dans les nominations qu’exercent ces responsables des ministères concernés ?

L’éthique, et l’intégrité sont les socles de la fonction publique, un sacerdoce pour les énarques. Mais qu’attend-on quand on donne la gestion d’une communauté, une population à un voleur ?

Notre pays a des valeureux hommes et cadres capables de mener à bien les missions qu’on leur confie, il suffit juste de se départir du communautarisme, du clientélisme et du népotisme. Tous les Tchadiens ne sont pas malhonnêtes.

Tchadanthropus-tribune

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