De sources bien informées, ne pouvant trouver une solution globale aux problèmes des travailleurs, Pahimi Kalzeubet le mollusque argenté aujourd’hui secrétaire général de la présidence mise sur la politique “ de diviser les enseignants “ pour trouver une solution. Il est aidé dans ses manœuvres par quelques enseignants arabophones en mal de notoriété.

 

La semaine dernière, Pahimi Kalzeubet a réuni autour de lui le trésorier du SYNECS et ses deux affidés pour discuter de la reprise des cours dans le supérieur. À la sortie de cette réunion, le chargé de communication a déclaré que  » toutes les revendications sont satisfaites « . Mais de quelles revendications il s’agit ? Il ne donne pas de précisions. Selon nos sources, il prévoit une assemblée générale ce lundi pour donner une réponse au mollusque Pahimi Kalzeubet. Mais en aparté d’autres voix se lèvent et affirment, que les traîtres de l’enseignement supérieur sachent que la grève déclenchée par la plateforme syndicale est globale et va dans l’intérêt de tous les travailleurs. Il est regrettable que quelques enseignements corrompus, assez souvent mus par des intérêts égoïstes fonctionnent ainsi au détriment de la majorité de leurs collègues. Cette manœuvre ne passera pas, et les travailleurs triompheront, renchérissent-ils.

 

Ailleurs dans le secteur public la grève des travailleurs tchadiens continue de plus belle et tend à s’épaissir sur la longue. Le service public est presque paralysé et le syndicat des agents de santé (SYNTASS) continue par maintenir un service très limité malgré les pressions et les menaces du pouvoir et ses laquais. Seuls fonctionnent les services des urgences dans les grands hôpitaux. Les malades ont été laissés sans assistance sauf ceux qui ont les moyens et qui sont capables d’avancer de l’argent pour être pris en charge.

 

 Par ce temps de crises, les cliniques privées augmentent leur densité de travail puisque tout le monde afflue vers eux.

Les malades qui n’ont pas de moyens se tournent vers les hôpitaux confessionnels catholique et islamique de la capitale. En ce moment ils sont débordés, plus de salle pour garder les malades graves. Des malades sous perfusions sont gardés sous hangar, sous arbre, etc.

Un hôpital public se distingue des autres, c’est l’hôpital de l’amitié Tchad-Chine qui selon les syndicalistes a plus de bénévoles et des contractuels.

Ce qui fait peur est la menace des syndicalistes qui préviennent que si le gouvernement ne change pas d’attitude, ils se verront dans l’obligation de lever même le service minimum.

Rappelons que la plateforme syndicale revendicative observe une grève illimitée dans le service pour non-respect par le gouvernement d’un accord signé le 14 mars 2018 où il est stipulé que le salaire du mois de mai sera payé intégralement aux travailleurs, mais le gouvernement dit n’avoir pas d’argent pour le moment et a demandé un moratoire jusqu’à fin 2018.

Tchadanthropus-tribune

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