Jamais de mémoire de nos compatriotes, un syndicat n’avait réussi à l’unanimité de mobiliser un ensemble de citoyens opérant pour les mêmes intérêts. Cette fois-ci il faut l’avouer, les Tchadiens se sont mus à se rassembler pour indexer le gouvernement Pahimi face aux décisions hasardeuses du 1er ministre en fonction d’augmenter le prix du carburant, et cela dans une situation de crise sociale profonde.

Tôt ce matin à N’Djamena, les transporteurs des camions et leur syndicat, le syndicat des taxis et leurs adhérents, ont observé une journée morte dans la capitale tchadienne. Une journée morte très respectée, ralliée par des élèves des deux grands lycées (Félix éboué & Technique commercial) à procéder à aller faire sortir les élèves des autres écoles de leurs classes. Çà et là dans certaine rue, des pneus sont brulés pour barrer l’axer à la police qui a procédé que par quelques tirs de grenades lacrymogènes. La crise est tellement vraie que le gouvernement semble vouloir laisser passer la vapeur pour dégonfler la tension. Mais attention, ces faits extraordinaires peuvent être perçus comme un ballon d’essai, permettant à la société civile de mieux mesurer la densité de la marche prévue le 25 janvier prochain.

Tchadanthropus-tribune

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