Le débat organisé sur la presse lors du 3ème anniversaire du holdup électoral du régime MPS mérite que l’on s’y attarde un temps soit peu. Ceux qui attendaient un débat de haut vol, sont restés sur leur soif pour deux raisons fondamentales.

D’abord, le niveau du débat et la qualité des débatteurs laisse à désirer. Au lieu de faire un diagnostic complaisant du régime MPS, prédateur hors pair de la liberté de presse, certains invités se sont employés à brocarder leurs confrères en les taxant de journalistes à gage, sinon des journalistes d’une « nouvelle race qui s’en donnent à cœur joie au sensationnel, à vilipender les paisibles citoyens. »

D’autres débatteurs, dépassés par ce piètre débat ont montré leur incompétence notoire en déversant leur venin sur le manque de formation des journalistes, la précarité qui les oblige à monnayer chers les reportages etc. Le ministre de la communication « porte querelle » du gouvernement en a profité pour étaler ses tares à la face du monde et surtout monter son « griottisme » grandissime pour gagner davantage la confiance de ceux qui contre toute attente, lui ont offert sur le plateau d’or cette place au soleil. Il a soldé comptes avec certaines organisations faitières qui viennent mendier auprès du ministère de la communication pour survivre, mais qui n’ont jamais rendu compte de l’opacité de leur gestion. Hassan Sylla a titillé l’AEPT (Association des Editeurs de la Presse au Tchad). Cette organisation a reçu des magots du pouvoir, mais n’a jamais déposé son rapport financier.

En revanche, l’Union des Journalistes Tchadiens (UJT) qui a reçu une soixantaine de millions de FCFA, vient juste de déposer son rapport financier, a claironné Hassan Sylla. Des phases assassines ont été lancées à destination de certains journaux qui n’hésitent pas à tirer à boulet rouge sur les errements du régime. Un « faussaire » mis à nu Le représentant de l’AEPT, pourtant accusé indirectement par le porte parole du gouvernement ne s’est pas justifié. Il a préféré se taire pour ne pas attirer les foudres de Sylla. Nombreux sont les confrères qui attendaient de voir le patron de l’AEPT apporter un démenti cinglant au ministre de la communication, mais hélas. Pourtant, il dit à qui veut l’entendre, qu’il tient une gestion saine, en dépit du refus tacite qu’il oppose à la tenue de l’Assemblée Générale de l’association. Selon les indiscrétions de l’AEPT, à chaque fois que les membres exigent la tenue de l’Assemblée Générale, le président insinue soit une maladie ou crée un voyage pour renvoyer cette assise tant attendue aux calendes grecques. Lui qui jouit d’une forte obsession à vilipender et à combattre ses jeunes confrères qu’il nomme « journalistes de la nouvelle race », est mis à nu par Sylla qui n’a pas hésité à montrer le fond de son caleçon. Il est difficile de comprendre les raisons pour lesquelles le président de l’AEPT Michaël Didama nourrit une haine aussi viscérale contre ses confrères. Cette sortie indigne d’un homme de média de sa trempe n’est pas de nature à préserver l’esprit de confraternité clairement consigné dans le code d’éthique et de déontologie des journalistes tchadiens. C’est pour la troisième fois qu’il s’en prend sauvagement à ses confrères. Dans un salon d’une organisation internationale de la place,

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