En lisant cette information à travers les réseaux sociaux, quel père de famille, quelle mère ou tout simplement compatriote qui ne sera pas dans l’émotion ?

Quand on sait comment l’argent de notre pays a été dépensé dans le vide, cette situation sonne comme un glas. Nous sommes en 2020, quand nous voyons que des pays qui n’ont pas le potentiel du Tchad s’en sortent, le nôtre traine toujours au pied sa malédiction de cancres, qui ne pensent qu’à voler au lieu de réfléchir.

Pourquoi tous les ministres de santé qui ont écumé plusieurs gouvernements d’Idriss Déby n’ont jamais pensé équiper les hôpitaux de grands centres de provinces en matériaux de santé ?

Le message d’un frère qui touche.

“Samedi nous nous étions réjouis de la venue de quadruplés à l’hôpital provincial de Sarh. Quadruples prématurés faute de couveuse et de technicien formés nous les avons perdus, ce matin tous les quatre.Imaginez la douleur de la jeune mère et le désarroi du personnel hospitalier devant une telle tragédie. Dieu sauve le Tchad “.

Voilà comment notre pays est regardé. Des quadruplés sont nés dans la joie de leurs parents, mais meurent parce que l’hôpital de la ville Sarh n’a pas de couveuse pour les placer à cause de leur nature prématurée.

Que reste-t-il, prier et demande que Dieu change les choses en mieux.

Tchadanthropus-tribune

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  • Je partage la douleur de ce couple en réalité victime de la gestion hasardeuse du pays. Je fais également mienne votre analyse car je suis de ceux qui pensent le Tchad n’a aucune fierté à se faire les gros bras au service de la France pendant que tous les indicateurs dans les domaines de la santé, l’éducation et l’accès aux services de base sont les plus nuls de la planète. Lorsqu’on prétend être un ilot de paix, on doit être à mesure de survernir aux besoins basiques de ses populations. La paix n’est pas que l’absence de la guerre. Elle est en effet fondamentalement l’amélioration perpetuelle du bien-être de la population.

    Commentaire par Edmond Bagde le 21 janvier 2020 à 7 h 38 min
  • Non, ça fait mal dans la tête jusqu’au pied. Nous n’avons que les yeux pour pleurer. Merci pour votre bonne analyse.

    Commentaire par Nadjiam Ngarhoyam le 21 janvier 2020 à 21 h 09 min
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