L’état tchadien doit prendre ses responsabilités face à l’inexistence du matériel sanitaire, et le manque du personnel. Les Tchadiens sont devenus des cobayes sur lesquels s’entraînent de jeunes stagiaires, qui ne savent à peine faire une injection.

Dans certains hôpitaux de la ville, certains malades dorment par terre. Sans oublier les urgences où la prise en charge des malades est désastreuse. Il suffit juste d’aller faire un tour dans les hôpitaux et comprendre la situation.

À N’Djamena les hôpitaux manquent des cadres spécifiques, de lits et des médicaments. Quel que soit l’effort de l’État, il n’y a pas de soins appropriés aux malades. Dans la plupart des cas, on envoie le patient acheter lui-même ses médicaments. Les hôpitaux ne disposent plus de médicaments de 1er soin.

Les cadres dans ce domaine ne sont pas nombreux sur place alors qu’à l’étranger des Tchadiens médecins, infirmiers, sage-femme entre autres travaillent. L’État doit mettre en place une politique afin de faire revenir le personnel qualifié dans la médecine.

Il faut aussi assainir l’antre des hôpitaux où la corruption est criante. Il faut d’abord payer certains infirmiers ou médecins pour qu’on s’occupe du patient. Celui qui n’a pas les moyens financiers doit regarder son prochain abandonner jusqu’à parfois la mort.

 

Tchadanthropus-tribune

1809 Vues

  • Le système de santé au Tchad s’inspire des visions de l’organisation Mondiale de la Santé (OMS), qui tend à rendre à tous des soins de santé primaire. Cependant, nous constatons avec amertume les détournements des équipements et matériels alloués aux hôpitaux publics par certains cadres détenteurs des cliniques, des médicaments destinés aux premiers soins vendus sur le marché noir. Selon le Ministère de la santé publique, plus de 126 médecins sont en instance d’intégration. Alors, au lieu d’investir dans l’industrie de l’armement qui ne constitue point à réduire la pauvreté, l’État devrait privilégier le secteur de santé qui est indispensable à la vie.

    Commentaire par François MITO le 25 novembre 2019 à 20 h 35 min
Vous devez vous connectez pour pouvoir ajouter un commentaire