Le despote national passe ses jours de soit disant repos à Amdjarass ; bourgade moderne émergé en plein désert. Un investissement inutile et très coûteux ; personne n’habitera Amdjarass après la chute du régime. La bourgade servirait du moins aux forces de sécurité de la future république.

La diplomatie en déchéance,  la crise financière, les grognes internes… obligent le despote à aménager son échiquier de défense, pour affronter le danger sans l’occident, comme il avait bénéficié en 2006.  De ce faite, il consolide le clan, car les querelles et les mécontentements internes, ruineront gravement le sultan Idriss Deby ; il sera vulnérable, en échec et mat à deux pas. Il s’est réconcilié avec son frère, Timan Deby, ce qui implique un dédommagement du MJE du feu Khalil Ibrahim, cousin de Timan Deby, le sultan déchu.

A cet effet, le despote applique son stratagème satanique, en simulant le vol d’une importante somme d’argent et des armements. Curieusement, l’argent et les armes s’échappent d’Idriss Deby  au profit des rebelles soudanais! Qui sont ces voleurs ? Quels sont leurs liens avec le dictateur ?

Idriss Deby, ne badine pas avec sa sécurité individuelle, il a mis en danger le Tchad et ses voisins. Le Soudan semble confiant à son allié, mais un jour il recevra le coup de massue ; sans casque, c’est le Congrès National qui tombera à la place du MPS !

En somme, Idriss Deby est sans nul doute aux aguets ; il craint fort le soulèvement populaire que la  menace rebelles. Raison pour la quelle, la société civile est serrement ficelée ; quand aux partis politiques d’opposition, les N’Djamenois disent : partis politiques d’opposition ? Kalawa ! 

 

Mahamat HASSANE BOULMAYE

 
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