"Nous savons aussi que certains esprits malveillants sont à l’œuvre et veulent replonger le Tchad dans la situation dramatique qu’il : a connue en 1979"

 

En déplacement à Mongo où a eu lieu le lancement de la campagne agricole, le chef de l’Etat Idriss Déby a prononcé un discours dans lequel il insiste "singulièrement sur les risques de débordements de la crise centrafricaine sur notre territoire". A en croire le chef de l’Etat, les menaces de déstabilisation du Tchad sont iminentes. 

« Nous savons aussi que certains esprits malveillants sont à l’œuvre et veulent replonger le Tchad dans la situation dramatique qu’il : a connue en 1979. Sachons faire barrière à ceux là mêmes qui ont conspiré contre notre pays et l’ont plongé dans le chaos, en ces années sombres de son histoire. Sachons donc déjouer les pièges mortels qu’ils veulent placer sur le chemin de notre unité nationale et de notre cohésion sociale. », a déclaré le Président de la République. 

La plus grande vigilance


Idriss Déby invite instamment les autorités administratives et les responsables des services de défense et de sécurité à la plus grande vigilance, singulièrement dans les zones frontalières. « Des mesures strictes doivent être prises contre toute personne entrant en arme sur notre territoire ; la sécurité de nos populations doit être fermement assurée », précise-t-il.

 

Que s’est-il passé en 1979 ?

 

« C’est en 1979, lorsque plusieurs groupes armés se sont retrouvés dans la capital N’Djaména pour des pour-parlés et que la situation a dégénéré que les tchadiens ont compris que le nordiste musulman était bien différent du sudiste chrétien. Avant 79, les Lamy-fortins ou n’djaménois vivaient en harmonie sans vraiment faire attention à l’appartenance ethniques ou religieuses des uns et des autres. Mais cette guerre civile qu’a connu le pays en 79 à profondément marqué et divisé le Tchad au point où plus de 30 ans après, les séquelles restent latent. Dans l’administration tchadiennes, dans les lycées, collèges et universités, dans le quotidien des tchadiens, nous continuons à subir les erreurs de nos prédécesseurs », souligne Ali Zamtato. 
 

 

Une étude rendue publique le mois dernier par des chercheurs australiens prédit un génocide au Tchad.

Djamil Ahmat 

ALWIHDA

 

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