Monsieur le président Idriss Deby, aujourd’hui vous êtes au pouvoir c’est pourquoi vous traitez des « mercenaires » tous les Tchadiens qui luttaient contre votre système de gouvernement. En 1989, quand vous étiez sorti en rébellion contre le pouvoir du président Hissein Habré que vous même est l’un des cerveaux de l’UNIR (union national pour l’indépendance et la révolution), comment on vous appelait autrefois ? La légion islamique, n’est-ce pas ?

 

Monsieur le président Idriss Deby, aujourd’hui vous commencez à accuser de tout les mots la Libye, or avant de sortir en rébellion contre le pouvoir de Hissein Habré, vous étiez allé à l’antenne de la radio-Tchad pour faire un démenti contre l’ex-agence JANA comme quoi que vous n’êtes pas sorti en rébellion. Je cite les propos de votre démenti « Moi : Idriss Deby, si la Libye à le paradis et que le Tchad est dans l’enfer, je préfère rester dans l’enfer du Tchad qu’aller en paradis en Libye ». Après un mois, vous étiez sorti avec votre groupe en rébellion en Soudan et vous étiez parti demander de l’aide militaire multiforme à Gaddafi que vous niez honteusement aujourd’hui qu’il était plus que votre père autrefois de son vivant.

 

Tchadiens ne vous résignez pas, depuis l’indépendance du Tchad on avait connu combien des présidents ?

 

Vous les savez bien que quiconque comment le décret divin avait mis fin à leurs pouvoirs abusifs. Quand Dieu dit soit, ça se réalise immédiatement donc le pouvoir d’Idriss Deby nous montrait déjà chaque jours des signes de son effondrement. Monsieur le président Idriss Deby, un petit conseil si vous avez la grande armée comme celle de Pharaon aussi, le jour où Dieu décide vous allez partir comme un petit renard à la recherche d’une tanière pour s’y cacher.

 

Une image nous avait beaucoup frappé, c’était après le 02 février 2008, quand les journalistes vous posaient des questions sur cet événement dans votre palais, vous étiez habillé en tenue militaire, cravaté d’un turban au cou et vous êtes assis à même le sol tenant d’une main une canne que vous jouiez avec en toquant le sol de temps en temps. Ce jour-là, vous ne revenez pas vraiment à la réalité que vous êtes encore au pouvoir. Dieu vous a laissé à méditer à l’expérience de cette épreuve c’est pourquoi la France était devenue la cause du sauvetage de votre pouvoir.

 

Monsieur le président, comment ça faisait-il que qu’avant que vous n’envoyiez une partie de votre armée nationale Tchadienne au Mali, vous saviez déjà qu’il y a un groupe des individus mal intentionnés qui trameraient quelque chose contre les institutions de la république. Est-ce que ces genres de mises en scènes montées de toutes pièces pourraient prochainement crédibiliser vos propos ? Monsieur le président, si vraiment vous cherchiez les soutiens des puissances Occidentales, faites des choses crédibles et louables pour votre peuple pour avoir leurs saluts. Elles ne sont pas bêtes, elles pouvaient d’avance analyser facilement vos gestes, vos discours et votre stratégie.

 

Monsieur le président aux moment très difficiles, l’homme qui se croyait plus fort, revient toujours à Dieu en lui demandant secours : Ya Allah ! My God ! Mon Dieu ! Comme c’était le cas lors du crash de votre avion à Kalaït. Monsieur le président œuvrez et cherchez des solutions pour une porte de sortie honorable et négociée avant que ça ne soit trop tard pour votre pouvoir ! Une expression proverbiale Tchadienne dit que « la vache connaît dans quel abreuvoir se trouverait son sang ». Tout le monde a su que vous n’arrivez pas à bien dormir depuis qu’on entendait les bruits des bottes au Tibesti. Depuis la création du MACT les Tchadiens ont eu enfin de l’espoir pour un changement au Tchad, INCH’ALLAH !

 

NORTCHI TEGUEN  
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