8 juin 2014 TCHAD: Idriss Deby. Un incompétent à la tête du Tchad? (JEUNESSE ARDACHI)
Jamais dans l’histoire moderne des Etats, le népotisme n’a autant prospéré. Pour illustrer ce totalitarisme qui n’a d’égal que le régime Nord-Coréen, nous nous limitons pour l’instant à citer les abus les plus visibles qui feront l’objet d’articles séparés dans nos prochaines parutions, il s’agit de : l’Armée (commandement familial), Le pétrole (la gestion par un cabinet privé et les cargos fantômes), la douane (domaine familial), les impôts (domaine familial), la cimenterie (domaine familial), les documents d’état civil (domaine familial), les marchés publics (domaine familial), les télécommunications (en voie de privatisation pour le compte de la famille) etc.… la liste est longue.
En effet le désordre installé dans tous les rouages de l’Etat est la matérialisation du mépris que Deby voue à l’égard de ce peuple pacifique, pourtant loyal. Sous Deby, le Tchad est l’unique pays au monde où, au nom de la famille, des enfants, baptisés cadres, surgissent de nulle part comme des nuages passagers en saison de pluie mais eux ne passent jamais puisqu’ils viennent avec des contrats de concession. Ils sont nommés sur leur demande à des postes pour lesquels rien ne les prédestinent. Des jeunes sans expérience ni diplôme, dont le seul mérite réside dans leur appartenance à la famille de Deby. Cette tendance à soumettre les tchadiens aux aléas de la médiocrité a compromis tous les efforts de développement malgré les énormes potentialités que regorge notre pays (voir le classement du Tchad sur l’ensemble des indices de développement humain). Le Tchad est dirigé avec un amateurisme qui frise la navigation à vue. La dernière sortie du ministre de la communication pour répondre à la presse par rapport à l’argent emprunté à l’Angola qui est pourtant une vérité est l’illustration du Tchad qui va à vau-l’eau.
Quant à sa gestion des autres tchadiens, sa stratégie n’a jamais changé malgré les résultats contestables à tous égards. Il reste prisonnier de son complexe, il ne supporte pas les gens qui le connaissent d’où il gère le Tchad comme une chefferie traditionnelle, offrant à chacun ce qu’il croit qu’il désire. Aussi le cercle vicieux dans lequel le Tchad restera plongé tant que Deby reste au pouvoir est la conséquence de ses actes irréfléchis et contreproductifs notamment « diviser pour mieux régner » qu’il croit maitriser pendant que les tchadiens se demandent que faire face à Deby qui ignore son ignorance. Ainsi il continue à diviser les tchadiens afin de les dominer tous, les uns après les autres, en suscitant entre eux des conflits qu’il arbitre ensuite, souvent à la demande des intéressés eux-mêmes, au point que tous doivent être habités du désir de mériter ses faveurs. Aujourd’hui dans certaines contrées le différend d’une chèvre ne peut pas être réglé sans son intervention. Un groupe de bouffons pyromanes à l’image de Deby, détachés de leurs racines familiales est chargé de concevoir les antagonismes et imaginer les solutions, pensant par ces méthodes, se maintenir au pouvoir à vie, oubliant que diviser pour régner est une facilité de courte vue.
Nous ne répéterons jamais assez le mot ridicule pour qualifier la gestion du pouvoir actuel, car notre pays est devenu la risée du monde et ceci doit nous interpeller tous. Pourquoi Monsieur Deby préfère s’installer dans des certitudes qui ne résistent pas à la moindre réflexion quand on sait que le calme apparent cache un chaos général du Tchad? Pourquoi l’histoire de notre pays est marquée par des interminables bégaiements? Pourquoi les tchadiens sont traqués et assassinés dans presque tous les pays voisins pendant que leurs voisins de quartiers ressortissants des autres pays vivent tranquillement ? Pourquoi les Hommes politiques tchadiens ont une conscience évasive et une naïveté confondante des dangers qui guettent le Tchad ? Qu’est-ce qui peut expliquer tant de mépris à l’égard des tchadiens en général et tant de haines qu’il n’arrive même plus à dissimiler en vers les Borogats et les autres fils du B.E.T? N’est-il pas temps pour les Tchadiens de prendre conscience ? L’histoire contemporaine montre qu’aucune dictature si cruelle, si puissante, soit-elle n’a résisté à un peuple déterminé et soudé face à son destin.
Chers frères et sœurs, la Jeunesse ARDACHI est inquiète du silence des uns et l’indifférence des autres face à l’effritement des institutions de la République par Deby et sa famille. C’est pourquoi, elle demande à tous les fils et filles du Tchad à sortir de ce mutisme aux horizons désespérants et poser les jalons d’un Tchad meilleur, débarrassé de la dictature afin de garantir un avenir radieux aux générations futures.
Fait à N’djamena le 07 juin 2014
JEUNESSE ARDACHI
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