Depuis 1990, une bande d’illuminés guidés en réalité par leur cupidité et leur intérêt et promettant à tout bout de champ monts et merveilles a mis en coupe réglé l’Etat et pris en otage les populations.
D’une rapacité qui n’existe nulle part ailleurs, cette mafia s’est enrichie d’une manière insolente frustrant ainsi la grande majorité des tchadiens.
Pour tromper le peuple, ces malfrats ont constitué d’abord un ensemble hétéroclite composé des ressortissants de l’est du pays, du nord, du centre, de quelques citoyens du sud et de voyous et bandits de grands chemins. Ensuite, ils ont cooptés des tchadiens d’autres régions sur de critère de clientélisme et de mouchardise.
Les objectifs réels de ce groupuscule ont été découverts au fil des temps par les actes qu’ils ont posé au fur et à mesure que les 20 ans se sont écoulés.
L’administration mise à sac, les finances publiques pillées, la fonction publique clochardisée, les ressources naturelles bradées, les ressources humaines, les vraies, écartées, les détournements des deniers publics favorisés, l’impunité érigée en règle, bref l’état réduit à néant.
Cette situation n’était peut être pas connue de tous il y a dix ans, mais aujourdhui tout se sait et s’il y a un secret c’est celui de polichinelle.
Point n’est besoin en ce moment précis de citer les noms de ces femmes et hommes acteurs et auteurs de ces actes répréhensibles puisqu’ils sont connus de tous
Alors, alors continuons à nous indigner et surtout soulevons-nous pour changer ce régime le plus piètre qu’a connu notre cher pays et honni de tous.
En attendant donc le grand soir, posons quotidiennement ces quelques actes :
–          Si vous êtes fonctionnaire, arrêtez d’aller au travail ;
–          Si vous êtes habitant de N’Djaména, n’emprunter pas les bus ;
–          Si vous habitez Kélo ou de passage, ne fréquentez pas et ne séjournez pas dans les auberges dont les propriétaires se sont enrichis sur le dos du peuple ;
–          Ne payez pas vos factures d’eau et d’électricité ;
–          Ne payez pas d’impôts ;
–          N’achetez pas le ciment produit au Tchad ;
–          Ne fréquentez pas les écoles et instituts appartenant au membre du système ;
–          Si vous êtes commerçants n’utilisez pas les services des femmes devenus illégalement transitaires ;
–          Ne vendez pas vos maisons et concessions aux pontes du régime ou à leurs familles ;
La vigilance doit être permanente, et la solidarité agissante. A bientôt.
Fait à N’Djaména, le 15 mai 2012
LA CONSCIENCE AFRICAINE
BUREAU DU TCHAD
 

 

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