Dans l’armée tchadienne, au sein de ses unités, plusieurs injustices gangrènent des hommes qui ont tout donné pour le métier des armes.

De sources dignes de foi, plusieurs hommes ayant servi dans l’armée se trouvent bloqués au même grade, sans aucune évolution, pendant des décennies. Alors que d’autres n’ayant fait aucun effort louable se trouvent lotis de grade de général en moins de 5 ans.

Les exemples sont nombreux, à l’exemple du colonel Saddick Brahim Souleyman, officier au grade de colonel depuis l’an 2000. Venu avec Idriss Deby avec le MPS en 1990, il fut pendant 5 ans chauffeur et aide de camp. Depuis lors il a été mis à la disposition de l’armée au sein de la DGSSIE. Sa carrière n’a pas évoluée, et il est bloqué à ce grade alors que des bambins sans aucune formation reconnue sont parachutés au grade de généraux 3 étoiles.

Comme Saddick Brahim Souleyman, il y a aussi Djoda Mahamat Djoda, qui est bloqué au même grade. La comptabilité est nombreuse.

Rien que pour réparer cette injustice, les autorités de l’État doivent réparer cette iniquité qui frustre des hommes pas encore retraités, et qui ont tout donné pour le métier des armes.

Il faut absolument légiférer sur la carrière des hommes en arme qui se sacrifient au nom de la nation. L’injustice cause paradoxalement des frustrations qui poussent à la démobilisation émotionnelle.

Tchadanthropus-tribune

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