Il y a des gens bien connus qui par leurs comportements annihilent les volontés de toutes les personnes qui travaillent pour le dialogue au Tchad.

Ces individus bien connus, continuent à rebrousse-poil d’œuvrer pour saboter les efforts du PCMT et son staff.

Pendant la mise en place du CTS, une commission ad-hoc a vu le jour afin de faire déguerpir les spolieurs des maisons d’autrui, occupées illicitement, sous prétexte que feu Idriss Deby leur a donné ces maisons.

Une donation toute bizarre puisqu’il n’y a aucun acte ou décret qui l’explique. Et puis, Idriss Deby tout puissant fut-il ne peut donner à autrui ce qui ne lui appartient pas.

20 ans, 30 ans, des gens ont joui des domaines qui ne les appartient pas, ne payant aucun loyer, pire ils dégradent tout sur leur passage.

À la commission ad-hoc éphémère mise en place pour déguerpir les squatteurs, ceux ont le toupet de répondre qu’ils attendent une indemnisation de l’État avant de quitter les lieux. Les autorités publiques ne sont pas capables de faire sortir une famille pour la simple raison que les forces de défense et de sécurité envoyées sur les lieux sont soit des parents de ces bandits, ou encore elles sont dans une complicité évidente de ralentir toute procédure et faire capoter les démarche.

L’autorité de l’État

Ces genres de comportements ont fait disparaitre depuis de belles lurettes l’autorité de l’État, d’abord par l’esprit de sabordage, ensuite par la légèreté du travail fait en un poids deux mesures.

Pire, ce sont des officiers de hauts rangs qui occupent les maisons, ou les font occuper par leurs propres parents à défaut d’aller leur louer des demeures en ville.

Sans honte, ni morale

Officiers de hauts rangs nous avons dit, parmi eux il y a un certain général Brahim Allawahit, deuxième personnalité diton au sein de la DGSSIE, la garde présidentielle. Il occupe le poste d’officier haut gradé depuis une vingtaine d’année et fait partie du cercle très rapproché de feu Idriss Deby, jusqu’à actuellement, et il est responsable de l’occupation de la maison du général Mahamat Nouri Allatchi, président de l’UFDD, qui négocie à Doha pour une paix globale au Tchad. La maison jouxte la zone de l’aéroport Hassan Djamous de N’Djamena.

Fort de son rang, et se sachant à l’abri de toute impunité, Brahim Allawahit réclame la valeur de la maison en indemnité avant de faire sortir ceux qui occupent cette maison en son nom, et qui ne les a jamais appartenue.

Brahim Allawahit est cité dans plusieurs grabuge de crime de sang. Tous les Tchadiens se rappellent les crimes horribles à Massaguet, des crimes par un commando à bout portant, perpétrés sur ses instructions et par ses hommes sur des prisonniers sous l’autorité de l’État. Lesdits prisonniers étaient tous menottés.

Il y a quelques jours, encore le même Brahim Allawahit est cité sur la mort de la maman de Yaya Dilo Bétchi, jeune homme politique dont le domicile fut attaqué par des éléments sous le commandement du même Brahim Allawahit.

Quand on est un officier de haut rang, on doit avoir des devoirs et des obligations envers les citoyens qu’on est censé défendre et sécuriser. Mais, ce n’est pas le cas de cet officier dont l’arrogance n’est plus à définir, et que la seule foi est guidée par des choses illicites.

Occuper la maison de Mahamat Nouri Allatchi ne lui engrangera aucune gloire, car il n’atteint point la respectabilité d’un haut fonctionnaire qui à sa manière a fait l’histoire du Tchad.

La responsabilité de l’État

C’est à l’État de se faire respecter et entériner ses ordres. L’État doit ordonner la libération évidente et sans condition les maisons de tout opposant qui veuille rentrer au Tchad dans le cadre du dialogue national inclusif.

En aucune manière un opposant ne pourra rentrer chez lui pour se faire humilier, sachant qu’il ne peut rentrer chez lui. Il faudrait que l’exemple vienne de l’État pour sortir chaque imposteur quitte les lieux et permettre aux ayants droits de rentrer chez eux.

Comme Brahim Allawahit, ils sont nombreux ces responsables militaires et civils qui occupent injustement les demeures d’autrui, et curieusement certains de ces gens venus à l’époque avec le MPS n’ont rien de tchadien, c’est le cas de ce Brahim Allawahit devenu Tchadien par l’appât du gain, et ceux qui protègent ses crimes.

Les Tchadiens ne réclament que justice, et que justice soit faite.

Tchadanthropus-tribune

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