En 2 semaines des incidents graves sont relevés et mettent en mal le dialogue inclusif prôné par le conseil militaire de transition dont certains des membres sont à l’origine de ce qui se passe.
En moins de 2 semaines, un Itno pure jus, le petit frère de Hamada Mahamat Youssouf Itno (ex DG de la police, ex-CEMGA 1er adjoint, ex com DGSSIE) tire à bout portant sur un jeune officier Arabe nommé SAAD qui est depuis lors à aujourd’hui dans le Coma. Ses parents l’ont caché pour ne pas le livrer à la police, et c’est son grand frère Hamada qui le défend contre vent et marée. Justice où es-tu ?
Pas plus de 04 jours, le gouvernement sous l’impulsion du président de la transition Mahamat Idriss Déby décide l’amnistie envers les politico-militaires et les prisonniers de guerre. Deux jours après des individus débarquent en prison pour exécuter des prisonniers de FACT à bout portant. Pourtant ces prisonniers sont sous le sigle de la convention des Genève. Les individus qui ont posé ces actes ne sont pas suffisamment mis aux arrêts. La justice est incapable d’interpeller les vrais coupables. Justice où es-tu ?
Dans l’intervalle, un jeune originaire du BET, précisément de Borkou est abattu à Diguel par un individu identifié originaire de la communauté Zakhawa, avant de prendre la fuite en moto.
D’après nos sources vérifiées et recoupées, 3 jours plus tard, ce jeudi 02 décembre 2021, une voiture de type Corolla vitre fumée, sans plaque d’immatriculation, s’arrête vers 16h 46mn devant le domicile du général Mahamat Hamouda, commandant de la zone militaire N°09.
Les occupants de la Corolla en turbans descendent du véhicule, et l’un deux mitraille à bout portant le nommé Bichara Al-Ass Khalil (26 ans) qui fait partie de la sécurité du général et probablement un de ses parents et ensuite tiré sur les Jambes du nommé Alkhalil Hadjass, un voisin venu discuter avec le premier nommé. L’un reçoit 29 balles, constat fait à la morgue lors de la préparation funéraire pour l’enterrement demain (ce vendredi 03/12/21) dans la matinée. Alkhalil Hadjass (24 ans) se trouve quand à lui, avec 5 balles ayant broyées ses jambes. Son pronostic vital serait très engagé vu son état, aux urgence de l’hôpital Tchad/Chine.
Cet incident s’est déroulé en l’absence du général Mahamat Hamouda qui était à 35 kilomètres de là, à l’entrée de la capitale, rentrant lui-même d’une mission au Batha. Il serait arrivé à son domicile une heure après cet assassinat.
Après les fais, la Toyota Corolla a été poursuivie par les Clandomens et stoppée quelques centaines de mètres plus loin, ses occupants sans le chauffeur descendent pour monter sur une autre véhicule de type V8, lui aussi les vitres fumées et qui part à vive allure.
Ce qui semble admirable est le courage de ces Clandomens qui a permis l’arrestation du chauffeur de la Corolla et sa restitution à la police.
D’après les mêmes sources, au commissariat central, le chauffeur arrêté s’est mi à table et aurait indiqué ses complices. Les forces de l’ordre sont allés cueillir les deux autres malfrats. 1 heure plus tard, le ministre de la Sécurité appelle le général Hamouda au téléphone et lui indique que les personnes appréhendées ne sont pas les assassins des faits qui viennent de se passer, et que l’enquête suit son cours… Chercher l’erreur.
Alors que fait le chauffeur au volant de la Corolla ?
N’est-ce-pas lui qui a désigné les autres complices ?
L’appartenance communautaire du ministre de la Sécurité SOULEYMAN ABAKAR ADOUM avec les personnes appréhendées porte t-il à confusion ?
Tout de même, la réponse au téléphone du général Hamouda était ferme. Il aurait dit au ministre de la sécurité » relâchez-les et on verra ce qui adviendra d’ici demain matin ».
Les observateurs de la politique tchadienne s’interrogent sur le pourquoi une seule communauté pose tous ces actes au moment où certains membres du CMT y compris son président prônent le dialogue qui doit déboucher sur une autre voie pour le Tchad ?
En vérité, même plusieurs frères issus de la communauté Zakhawa se trouvent être les otages d’une gente qui veut à tout prix déjouer les bonnes oeuvres vers la paix. Le retour des tchadiens en exil et le rétablissement d’une vraie république fait peur aux soudanais venus ternir l’image de nos frères.
Ceux qu’on peut désigner dorénavant comme les ennemis de la paix récidivent de plus en plus comme pour défier Mahamat Idriss Déby et le gouvernement de la transition en semant le chaos. Parmi ces charlots il y a ceux qui menacent les activistes au téléphone en braillant des inepties de mal être, et un nauséabond qui hurle souvent sa haine depuis Paris envers les Goranes et les arabes. Tous ont le même but, éviter à tout prix le retour et l’union des tchadiens, parce que si cela se réalise, certains charlatans et d’autres analphabètes, avec les ratés de diplômes mais qui occupent des postes de responsabilité n’auront plus rien à chiper aux tchadiens.
Poussons l’analyse plus loin, est ce que Mahamat Idriss Déby n’est pas en danger de mort ?
Sa sécurité ne doit-elle pas être redoubler par des tchadiens patriotes qui cultivent la paix et la réconciliation entre tchadiens ?
Au rythme de la recrudescence de l’insécurité grandissante, et vu la haine que beaucoup autour de son entourage véhicule, il faut vite le sauver, ainsi que tous les soldats de la paix. Sinon ceux qui veulent que le Tchad soit dévolu à une seule communauté, à deux ou trois larbins, verront continuer le marasme identitaire de 31 ans de gabegie, de médiocrité, d’insécurité sectaire, et d’un pays sans avenir.
Il faut dès à présent réfléchir au réel dialogue inclusif, si tellement on veut la paix et le vivre ensemble, sans cela le désordre sera continuel.

Tchadanthropus-tribune

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