Dans la nuit du 16 au 17 novembre 2020, le dépôt de gaz de Diguel Ngabo a pris feu aux environs de 3 heures du matin.

L’explosion était tellement tonnante que la ville de N’Djamena fut réveillée par des détonations et des explosions rappelant les moments de guerre. Certains esprits avaient de suite pensée à un coup d’État parce que ces derniers moments la tension est visible dans la société.

Argüant peut-être l’expérience de 02 février 2008, certains pontes du régime que nous tairons les noms ont pris la tangente et se sont retrouvés vers 07 heures du matin à Massaguet, une ville qui est à presque 100 km de la capitale. Parmi ces pontes, il y a deux ministres, 3 hommes d’affaires proches du pouvoir et leurs cours.

Voilà une optique qui exprime la peur de certains qui gouvernent les Tchadiens dans l’injustice quotidienne, et qui au moment venu s’enfuiront sans aucune honte au lieu d’assumer les actes posés.

C’est vers 08 heures que les pompiers sont intervenus sur les lieux de l’incendie, évidemment quand tout est éteint et qu’il n’y a rien à sauver.

Notons que lesdits pompiers ont leurs camarades emprisonnés il y a deux semaines pour ne pas avoir observé le périmètre de sécurité d’Idriss Déby qui devrait arriver au palais de 15 janvier pour la clôture du 2e forum in(ex)clusif du MPS. Les pompiers quant à eux revenaient d’une intervention d’incendie toute sirène en marche. Le simple fait que les pompiers ne se sont pas arrêtés leur a valu des convocations et de gardes à vue au commissariat central de la police.

Tchadanthropus-tribune

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