De sources diverses, le quartier Amriguebé vit des heures graves. Malgré les patrouilles des forces de sécurité sur les grands axes, des cas de vols et viols sont constamment répertoriés parmi les habitants.

D’après nos sources, plusieurs femmes seraient marquées par des armes blanches avant d’être violées. Ces voleurs et violeurs se promènent en groupe de 4 ou 5 personnes armées de couteaux. Plusieurs femmes ont été blessées pour avoir refusé de se faire violer et leurs biens emportés.

Face à cette situation, Barka Hissein Djibrine, chef de Carré 22 d’Amriguebé demande à l’État d’autoriser la mise en place de comité de jeunes pour compléter les efforts de la police dans la traque des voleurs et violeurs.

Les habitants du quartier constatent amèrement leurs biens volés. Chaque nuit, des cas divers de vols et viols sont constatés. Les autorités doivent trouver une formule pour apaiser l’inquiétude des habitants du 5e arrondissement de la capitale. Selon nos sources, il ne se passe pas une seule nuit sans qu’on entende des cris des femmes appelant au secours.

Depuis plusieurs années, la capitale tchadienne s’est considérablement agrandie, et en répertoriant le nombre grandissant des actes de vandalismes, de vols, de viols, des agressions multiples, et des fois d’assassinats, on constate que les forces de l’ordre n’arrivent pas à couvrir l’étendue de la ville pour sécuriser et restreindre les cas de banditismes.

Il faudrait que les forces de l’ordre s’adaptent aux méthodes des crapules bandits, ou encore qu’elles descendent des véhicules pour entrer à pied dans les recoins des quartiers signalés chauds. Sans cela, la population continuera à souffrir quotidiennement et ne fera plus confiance à la force de sécurité.

Tchadanthropus-tribune

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