Selon un correspondant au palais de justice de N’Djamena, le verdict de l’affaire tellement commentée sur les réseaux sociaux entre Amine Brahim et l’artiste DJAFAT est tombé vendredi dernier.

Amine Brahim qui était au moment des faits le chargé de communication du programme national de lutte contre le paludisme, a été condamné à 4 ans d’emprisonnement avec sursis, le paiement de 1 million de FCFA à verser à la partie civile, 3,5 millions FCFA de dommage au profit de DJAFAT, 2 millions FCFA à Me Mialengar Pierre avocat défenseur des droits de l’homme et plaignant, et 1 franc symbolique à la Ligue tchadienne des Droits de l’Homme LTDH, plaignante.

Mais l’avocat des droits de l’homme maitre Frédéric entend faire appel de cette décision. Selon lui, la partie de droits de l’homme a exigé une amende de 30 millions de FCFA afin de l’engager dans la formation au profit des jeunes qui se lancent dans les injures à caractère ethniques.

Pour Me Lokouldé Francis, avocat d’Amine Brahim, son client doit bénéficier d’une circonstance atténuante. Il explique cela par le fait qu’Amine a présenté des excuses à travers des sorties médiatiques et une vidéo qu’il a postée sur les réseaux sociaux.

Les deux parties doivent revenir encore devant la justice.

Tchadanthropus-tribune

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