La semaine dernière la rédaction avait publier une information sur les faits de corruptions qui se passent au niveau de la prison de Amsinéné avant de retirer le post parce que dans l’information il y avait une partie qui n’était pas complètement élucidée. Elle concernait le fameux Nourène incriminé par la justice et incarcéré avec l’ancienne mairesse Mariam Attahir Mainta épouse Djimet Ibet.

En effet, nous nous excusons auprès de nos lecteurs pour ce gène. Mr Nourène est bel et bien à la prison d’Amsinéné. Il n’a pas été autorisé par le régisseur à sortir par fraude, non plus il ne s’est pas enfui au Soudan.

Ce qui n’est pas le cas de l’ancienne mairesse Mariam Attahir Mainta épouse Djimet Ibet qui passe depuis quelque temps ses nuits chez elle avant de revenir le lendemain dans l’enceinte de la prison. Cette information a été vérifiée et recoupée avant la mise en ligne. Une pause fut faite depuis la semaine dernière quand nous avions publié la 1re information.

Comment procèdent ces privilégiés qui narguent les lois de la justice pour aller dormir à la maison avant de revenir le lendemain ?

Généralement, ces personnes fricotent financièrement avec les responsables de la prison. Si dans le cas d’espèce le régisseur est souvent cité, il y a d’autres passe-droits qui viennent du ministère de la Justice pour permettre à des proches ou amis de parti politique de se soustraire à la souffrance de la prison. D’autres voix affirment que le régisseur n’est pour rien et qu’il y a une cabale proférée contre lui afin de le discréditer.

Sauf que pour Mariam Attahir Mainta épouse Djimet Ibet, les responsables de la prison de Amsinéné affirment que l’ordre permettant à l’ancienne mairesse vient d’Idriss Déby lui-même. Si l’information est vérifiée, comment le 1er magistrat de la République fait lui-même une entorse aux lois qu’il est censé garantir ?

La prison est un lieu de privation pour les personnes que la loi sanctionne à cause des dérives faites à la société. L’incarcération qui y découle est l’essence même de cette privation, et il ne peut y avoir de passe-droit permettant à un quidam de s’y soustraire. Tout le monde doit être logé à la même enseigne, sinon faudrait laisser tous les prisonniers rentrer chez eux et revenir le lendemain matin. Personne ne doit être au-dessus de la loi. 

Tchadanthropus-tribune

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