15 janvier 2021 #TCHAD #Justice : Comment Dillah et Flavien, deux chefs d’équipe à l’IGE veulent échapper à la Justice. (Voir les documents)
De sources bien renseignées, Mrs Dillah et Flavien sont deux chefs d’équipe à l’inspection générale de l’État. Mr Flavien est chef d’équipe à la mission de l’IGE à la direction de la dette, et Mr Flavien est chef d’équipe de l’IGE à l’hôpital de la renaissance.
Ces deux comparses étaient accusés de corruption et de détournement. Ils étaient arrêtés avant qu’ils n’arrivent à corrompre la justice pour obtenir un non-lieu partiel. Cette décision leur a permis de sortir de prison pour y être intégrés à l’IGE selon les affinités des uns et des autres.
Mais il s’en trouve que le ministère public avait attaqué la décision des juges corrompus sur le non-lieu partiel et l’a obtenu le 31 décembre 2020. Il demande par conséquent à ce que les deux comparses repartent en prison pour reprendre le procès, chose à laquelle s’opposent plusieurs personnalités, dont le ministre de la Justice Djimet Arabi. Le dossier a été confié au juge du 1er cabinet, s’en suit un arsenal d’intervention de personnalités politiques, militaires et judiciaires.
L’exécutif premier de l’IGE Issa Abdelmamout, le ministre de la Justice Djimet Arabi, le directeur de cabinet civil à la présidence Aziz Mahamat Saleh, les généraux récalcitrants et véreux connus pour intervention contre un pourcentage, et comble de fait un juge le nommé Djouma qui empêche que la décision de les ramener en prison ne soit exécutée.
C’est à cause de ces différentes interventions que la décision en faveur du ministère public n’a pu être exécutée. À en croire que dans ce pays il y a une justice à double vitesse.
En général, quand on constate une accusation avérée et qu’il y a plusieurs interventions, ce que faits sont réels. Les belligérants ont tous un intérêt direct ou indirect avec les accusés. Sans doute certains ont été arrosés au passage, sinon des promesses lucratives à la fin si l’objectif est atteint. Dans la mafia au sein des différents corps de la fonction publique, il n’y a rien de gratuit.