Les problèmes de viols que subissent nos jeunes sœurs doivent s’arrêter avant que ces humiliations ne prennent une tournure grave. Ces insanités que posent les enfants des hauts gradés du régime en place au Tchad deviennent récurrentes, et poussent chacun d’entre nous à croire que ce ne sont plus des faits du hasard, voir même si ces jeunots n’obtiennent des instructions de leurs parents pour souiller des familles ciblées dans notre pays.

À chaque fois, qu’un fait similaire au viol est dénoncé, quelques têtards investissent la toile pour crier à la haine. « Vous êtes des haineux, des jaloux, des médisants, méchants ». Comment veut-on ne pas être haineux si on est à la place du frère, du père, ou du parent de la fille qui se fait violer ?

Quel est ce sentiment de frustration à géométrie variable qui s’estompe quand un de ses proches subit l’humiliation en public, plus grave comme ce cas de viol ?

Pourquoi les Tchadiens ont le sentiment de n’avoir qu’à supporter une seule communauté qui s’identifie par cette sauvagerie sociétale, aussi abjecte et dégueulasse ?

Comment peut-on parler du vivre ensemble quand chaque famille doit être sur le qui-vive constamment, craignant qu’un fait similaire puisse lui arriver ?

Le razzia du viol est devenu comme une vendetta sur les filles Goranes par ces gens issus de la seule communauté qui fait subir la barbarie sur une population civile qu’ils veulent coute-coute assujettir et les damer aux pieds.

Quelle est cette dignité qui exprime le V de la victoire quand on est un homme, à plusieurs, sur une jeune fille maitrisée à même un matelas de petite fortune, la violant bestialement ?

Sont-ils des hommes réellement après coup, et avec le recul de la pensée ? Sente-t-il réellement l’odeur de leurs aisselles ?

Il est temps de comprendre que le Tchad ne pourra se bâtir ensemble de cette manière, et que l’avenir ne sera que sombre de cette manière, puisque personne des considérés adultes ne daigne dire la raison à ses asticots d’une autre nature.

Cette fille violée tel un gibier de chasse peut la sœur de chacun d’entre nous. Est-il responsable de voir cela sans avoir mal au cœur ?

Combien de victimes de cette manière passés sous silence ? Combien de mères, tantes, filles violées qui n’osent venir devant la justice et réclamer le droit ?

Qu’on ne vienne pas encore dire que ce sont des faits des enfants irréfléchis… Rien ne pousse l’homme à la méchanceté bestiale s’il n’est nourri d’un sentiment de méprise dont le mobile ne peut qu’être assassin.

Hier c’était la pauvre petite Zouhoura, ensuite quelques-unes passées sous silence. Aujourd’hui c’est Meram que la vidéo du viol exprime la cruauté d’une gent en déshérence d’éducation. Demain à quelle famille le tour ?

La justice doit en faire un exemple sans passe-droits, et condamner les auteurs à des peines maximales

NB : Voir le lien de la vidéo du viol.

Dans la journée du 19 mai 2021 à 18h, Itno Abdelrahim Bahr fils du Général Abdelrahim Bahar Itno m, Dadi Chegué Cherif, fils du défunt aide de camp Chegué Cherif et Moussa Souleyman fils d’un autre Général du Nom de Souleyman, tous du clan régnant, enlèvent une jeune fille mineure du nom de Meram Moussa et l’emmène dans leur ferme (jardin) pour la violer et filmer la scène. Ils ramènent la jeune fille à peine consciente et la jette à la place de la nation. Ils expliquent leur geste par « l’arrogance » de la jeune fille qui aurait refusé leurs avances et aussi son « insolence » sur les réseaux sociaux.

Le père de la jeune fille, policier de son état, m’a contacté sous le coup de l’émotion et fait bientôt une communication sur les réseaux sociaux. Au moment je rédige ces lignes, les trois criminels violeurs sont aux arrêts mais des pressions sont exercés sur les policiers pour qu’ils soient libérés.

Tchadanthropus-tribune

 

Le récit du viol retracé par notre confrère Abel Maïna Ibangolo.

La scène du viol de MERAM

Dans la vidéo du viol de la petite MERAM, les 3 fils des généraux mal éduqués et violeurs consanguins s’en prennent violemment à la jeune fille sans défense.

Dans cette vidéo de 22 secs, filmée par les violeurs eux-mêmes, à notre disposition, les voyous larbins des généraux analphabètes, l’un d’eux dit ceci surement en Zakhawa « djounga Bass » qui doit surement signifié « baise là seulement ».

On voit nettement sur la vidéo le deuxième larbin voyou faire le signe à la Caméra en faisant le V de victoire.

Celui qui a la Caméra intime l’ordre à la victime Meram qui pleure en gémissant de douleur « HEY KOUSS HOUMIKI, ASKOUTI » qui signifie en Arabe locale CUL DE TA MÈRE, FERME-LA.

Le dernier après son forfait de viol se permet sans remords aucun de dire fièrement « KALAK HANAY

KOULA TALAFATA qui signifie ELLE A SALIT TOUS MES HABITS.

Cette vidéo est d’une barbarie sans précédent et combien sont ses filles qui sont régulièrement violées dans le silence.

Il faut être vraiment un bâtard pour violer une fille et en plus insulter sa maman.

On se demande pourquoi ce sont toujours les filles Goranes qui sont violées et humiliées par les jeunes sauvages fils de généraux analphabètes.

Je ne vais pas publier la vidéo, mais nous allons la garder et suivre de très près le procès sinon, ce serait la justice populaire qui sera réservée à ces voyous.

Abel Maïna

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