De sources dignes de foi, depuis quelque temps, un lobby opère de manière grave au ministère de la Justice au Tchad. Des passe-droits, clientélisme, népotisme, promotion canapé et autres malédictions qui gangrènent l’administration tchadienne y sont observés. Des hommes et femmes ne faisant pas partie du corps de métier de ce ministère y sont imposés. Les textes qui régissent la profession y sont bafoués.

 

Suivant le Décret n050/PR/2001 portant statut des huissiers de justice dispose dans son article chapitre 7 art 43 relatif aux incompatibilité et interdiction que stipule l’art 43. Pourtant Tchamba est fonctionnaire au nez et à la barbe de la chancellerie où elle y exerce jusqu’à sa nomination. Golbassia était fonctionnaire au ministère de la Culture jeunesse et sport avant sa nomination. Azer est un administrateur à la banque CBT.

 

Demandons de l’équité. Les sieurs Tegourbe promotion fin 2015, Signyabe promotion fin 2017 sont les 2 parachutés par le 1er ministre sortant Pahimi Padacké Albert (Amboung Galgal à tête rouge) qui continue à placer les siens sans l’avis de la chambre des huissiers. Les autres sont parrainés et d’autres ont monnayé leurs attributs. Djobourna, chef de service de la profession minérale en est pour quelque chose diton, de même que le SG sortant du ministère. Les plus anciens sont abandonnés à leur sort, car ils n’ont aucun parrain. Comment peut-on laissé au chômage les lauréats de la promotion de 2012, ensuite ceux qui suivent, et parachuter des jeunes clercs sans expérience ? Même les recours des candidats méritants sont restés sans suite dans les tiroirs du ministère. Que dit le ministre de la Justice face à ces formes d’injustice ? Dira-t-il qu’il n’est pas au courant, fait-il partie de ces mafieux qui gangrènent le ministère de la Justice ? Le proche avenir nous le dira…

  • Tchadanthropus-tribune

 

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