Le phénomène ne date pas d’aujourd’hui, mais cela a commencé depuis plusieurs décennies. Chaque famille ayant un pouvoir quelconque s’arroge le droit de défier l’État par la ruse et l’injustice, mettant tous les mécanismes de lois hors circuit.

Combien de criminels ont été soustraits à la justice par le truchement des gardes et autres gardiens de prison sous prétexte d’une proximité familiale ou communautaire ?

Le phénomène gagne en propension, car certains s’adonnent à ces faits pour saboter la fonction d’un nouveau ministre qui ne répond pas à leur désir…

C’est de cette manière qu’au lieu d’appliquer les lois de la République, on préfère faire évader un criminel par ce que c’est un parent, ou les parents de ce criminel a payé fort pour que son proche ne soit pas en prison.

Le ministre de la Sécurité Idriss Dokony l’a clairement affirmé par voix de presse qu’il y a des gens qui sont condamnés par la justice, qu’ils devraient être en prison pour purger leur peine, mais malheureusement ils sont en liberté. D’ailleurs, il interpelle le ministre de la Justice sur ce cas.

Ces phénomènes d’injustice sont nombreux au Tchad. Il y a eu les violeurs de Zouhoura, mais aussi les assassins sur ordre de Brahim Allawahite qui ont massacré les prisonniers sous autorités de l’État.

Tchadanthropus-tribune

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