La convention Tchadienne pour la Défense des Droits Humains est indignée par cette sauvagerie sans précédant et estime qu’il est difficilement compréhensible que des gendarmes et policiers puisse tirer à balles réelles sur des lycéens qui ne faisaient que réclamer leur droit à main nues. La C.T.D.D.H  exige que les responsables de ces tirs ayant occasionné la mort de 7 lycéens  et un civil doivent être poursuivis et arrêtés et qu’une enquête soit immédiatement diligentée à cet effet.

La corruption qui s’était érigée en mode de gestion dans tout le pays et qui est le fait des plus hautes autorités a poussé un proviseur véreux à racketter les élèves ; ceux qui s’étaient refusés à payer le surplus pour être inscrits sur la liste des candidats au BAC avaient été omis. C’est ainsi qu’en désespoir de cause, ces élèves n’ont eu d’autres ressources que de manifester leur mécontentement ; le massacre qui s’en est suivi est sans précédant.

La C.T.D.D.H  tout en compatissant avec les familles de ces jeunes victimes exige en plus des poursuites judiciaires des auteurs de ces assassinats ; des réparations conséquentes aux familles éplorées. Une fois de plus notre pays par l’irresponsabilité de ses dirigeants perd des vies humaines qui constituaient  des futurs cadres de demain.

Fait à N’Djamena le 26 Janvier 2015

Le Secrétaire Général