Depuis juin 2012 à  ce jour nous assistons au Tchad au ballet incessant d’incompétences nommés dans un secteur très pointu et rigoureux qu’exige ce secteur. Comment comprendre qu’épinglé après un audit de l’OACI organisme international des aviations civiles sur les manquements graves constatés en matière de la supervision de la sécurité aérienne par l’ADAC,  nous avons l’amertume constat d’un ballet en moins de deux ans d’une armée de fantassins jugez en vous-même au total à ce jour : 6 ministres de transports ,  4 directeurs de l’aviation civile ADAC  et 4 directeurs de la compagnie aérienne nationalisée toumaï air Tchad qui peine à reprendre les airs.


Le retour au secteur de Mr Bâton Magique alias ‘’Hausmann ‘’ pour ses supposés talents de bâtisseurs bien qu’il y aura à redire sur les normes des qualités des routes et édifices réalisées sous sa responsabilité, l’avenir nous le dira quant à la leur pérennité.
Cette Eminence  grise du régime  serait-il polytechnicien ? Bref ne nous y attardons pas.


Le  retour de cet homme providentiel devrait être semble-t-il la solution du problème insolvable depuis ce temps, entrainant la mise en retrait de l’ancienne ministre fameuse  néophyte du domaine au caractère exécrable avec ses collaborateurs, une manière de maquiller ses lacunes en la matière. Elle a causé la démission de cadres de son département.


Mais que peut-il être faire de mieux le nouveau et ancien maitre des lieux ? La décrépitude actuelle de l’ADAC ne serait-ce pas dû à ses actions antérieures. II est bien stipulé, recommandé et exigé que dans tous les pays l’aviation civile se doit d’être autonome et non pas politisée ou gangrené par le favoritisme,  le népotisme et surtout la corruption. Ce qui doit primer c’est la compétence éprouvée dans le secteur avec des techniciens très compétents car c’est une activité à risque devant prévenir la sécurité  la vie des êtres humains. Il faut procéder systématiquement à un nettoyage des électrons négatifs et cesser les embauches à l’emporte-pièce diligentés par des ordres sur simple post it,  ou tantôt le placement d’un cousin venant du fin fond de son terroir.


En atteste le résultat du dernier contrôle du ministère de l’assainissement qui a fait ressortir l’existence d’un véritable souk de recrutement hasardeux défiant toute logique car les fameux princes qui exercent n’ont aucun profil correspondant aux métiers qu’ils exercent.
Il y a pléthores de cousins, neveux, parents des DG ou ministres successifs qui n’ont rien à voir avec l’activité.


On a jamais constaté comme d’usage dans un pays de bonne gouvernance l’affiche d’un concours national pour donner la chance à tous les tchadiens sans distinction ethnique de postuler ou d’avoir une bourse d’études d’ingénieur de transport aérien ou d’aéronautique, de pilotes, mécaniciens etc…. afin d’intégrer la structure ADAC ou la compagnie nationale. Tout se passe comme si c’est une activité de narco trafiquants colombiens les choses se passent via  des circuits obscurs.


Le Tchad n’ a pas et n’ investit pas dans les ressources humaines de qualité , de très haut niveau qui doivent être issus des  d’Ecoles cotés comme l’Enac en France ,  California Institute ou Standford University des USA , University of Cambridge ou Bristol de Grande Bretagne ou encore University of Toronto Canada  à la place  des aventuriers isus de quelconques centre de formation professionnelle boutique à Blida Algérie ou des simples agents météo de l’ école IAMA du Niger plutôt destinés logiquement pour l’ASECNA.


Pour le cas de la compagnie nationale le constat est laconique, nous assistons à la  tergiversation de traduire en acte concret la volonté du Chef de l’état à vouloir doter notre pays enclavé d’une compagnie nationale après une courte embelli d’exploitation durant la période 2004 à 2009 ou l’environnement était vierge après la fermeture d’Air Afrique.


Le constat actuel, nous observons que la team management de la compagnie aérienne nouvellement nationalisée constitué sans objectivité autour de l’administrateur général pur financier débauché d’une banque de la place n’ayant pas le pré requis pour ce poste ne peut augurer rien de bon dans les objectifs car bardé d’un adjoint dépassé dans le domaine ayant un profil limité , n’étant pas technique avec des méthodes de travail archaïques alors qu’on est à l’ère 3.0 du management encore qu’il s’est lamentablement illustré par la distraction des fonds de la compagnie étant représentant à Bangui que fait il a ce poste si il n’a  pas la compétence managériale à insuffler une stratégique cohérente. Il n’est que bon à faire valoir ses droits à la retraite dont l’âge est largement dépassé. A quel résultat on s’attend donc que faire d’hommes ne répondant pas à l’évolution constante du secteur qui demande d’être hyper proactif.


L’autre tonneau vide est l’incompétent directeur technique n’ayant pas le niveau requis pour ce poste très exigeant. Il n’a aucune maitrise de son métier mais se caractérise par des actions dans tous les sens pour des résultats effrayants à très haut risque pour la sécurité future des éventuels passagers désireux de prendre les avions sous sa responsabilité.
Après enquête on  peut citer le chapelet de la liste de ses tares : se transformant en mécanicien navigant lors d’un vol VIP du fokker 28 de la compagnie au lieu de déclarer un  NO GO pour aller s’adonner à un spectacle ridicule au départ de lomé en inondant la piste de carburant JET parce que ne connaissant pas la procédure d’avitaillement manuel ,  l’envoi du Fokker F28 à lomé pour une check D lourde appelé grande visite  surfacturé faisant dépenser environ 700 millions l’argent des contribuable tchadiens que nous sommes auprès d’un centre non agrée en afrique par l’OACI ni IATA car se sont c est amis afin de mieux surfacturer et l’autre grosse bévue le conseil d’achat d’un avion poubelle de 25ans d’âge dont la découverte à son insu par les techniciens Ethiopiens lors d’une banale check A que les moteurs étaient pourris rebolote l’argent du contribuable tchadiens 500 millions en fumée pour remplacer les moteurs. Pauvre Tchad et ce monsieur n’est ni inquiété ni renvoyé mais officie calmement sans remord comme si de rien n’était sous d’autres cieux pour moins que ca c’est le carton rouge assuré car en matière de sécurité aérienne on ne prend pas plaisir à l’approximation continue. Comme l’ADAC est incompétente à bien mener sa tâche de supervision que le nouveau le ministre prenne seulement leur CV et transmette a un cabinet de renommé reconnu dans le secteur pour avis il constatera la réponse de fait.


Il y va de la sécurité des Tchadiens et des éventuels clients étrangers si vous voulez qu’ils prennent vos avions déjà qu’il faut en avoir de plus jeune d’âge pour rassurer et faire face à la concurrence. De nos jours les acteurs comme Air cote d’ivoire, ASKY , ECAIR et autres et ont mis le niveau assez haut leur flotte ne renferme pas des vieux avions retoqués et ne sont pas mal entretenus. La certification IOSA exigée aux compagnies aériennes africaine à fin 2015 par l’Union Africains départagera sur le ciel africain les amateurs indélicats.


Dans ce sombre dessin les pauvres agents de la compagnie, des jeunes tchadiens qui aspiraient à une carrière sont mis à la porte de manière abusive et courent désespérément comme des mendiants après leurs droits sociaux depuis aout 2012 qu’on veut leur tronquer malgré les préjudices subis. Alors qu’ils sont prioritaires dans la chaine on s’est adonné au remboursement des actionnaires d’une hauteur de 900 millions, on dépense 2 milliards en réparation d’avions poubelles qui ne pourront voler  etc etc.


Maintenant que le nouveau commandant est aux commandes observons si la mutation du secteur ira de manière positive avec des aéroports domestiques aux nomes et très bien clôturés, une aviation civile sans reproche mieux noté par l’OACI et si le rêve d’une compagnie aérienne en vaut la peine sans ressources humaines existantes.


C’est bien beau d’investir dans les infrastructures 500 milliards pour un sommet de l’UA de 48 heures sachant que ces retrouvailles depuis l’OUA n’ont jamais rien donné de bon à part étaler nos divergences entre états. Le Tchad aurait même du décliner l’offre d’organiser ce sommet après le manque de solidarité après les accusations sur nos troupes au sein de la MISCA et réorienter ses priorités pour son peuple qui veut l’eau potable qui sorte de son tuyau et l’électricité pour améliorer sa qualité de vie. Doit primer l’investissement dans les ressources humaines  et surtout la possibilité de bien se soigner les bâtiments  seuls ne feront pas l’affaire.


Nos stratégies doivent mieux être pensées dans le temps que de s’adonner des slogans à la mode comme l’EMERGENCE ou VITRINE de l’AFRIQUE.

 

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