Djimy Doguine, Djongos Abderaman, Tério Chérif, Bahar Erdi Souleyman, Ahmat Brahim Lony, Brahim Mahamat, Haki Youssoubo, tous ces officiers de l’armée de Déby auraient pris la tangente parce que les renseignements soudanais auraient transmis leur nom à l’ANS (police politique du régime) pour intelligence avec la rébellion tchadienne au nord-est du Tchad. Ces renseignements auraient été trouvés dans le registre des téléphones satellitaires des rebelles que le régime d’Oumar Al Béchir prétend avoir fait prisonniers lors des derniers combats entre l’armée soudanaise et sa propre rébellion, celle de Mini Arkou Minawi. Le communiqué des renseignements soudanais énumérant les noms des officiers tchadiens en service d’être en intelligence avec une entité des rebelles tchadiens, a créée un vent de suspicion au sein de la grande muette. Plusieurs officiers se sentant visés sont partis de leur camp d’affectation, certains avec véhicules et leurs armes individuelles, d’autres partis sans crier gare. Cet élément de malaise vient s’ajouter aux problèmes de salaires et primes des forces de la MINUSMA qui n’auraient pas perçu leurs salaires et primes. Il faut aussi ajouter qu’avant que les forces soudanaises n’écrasent sa rébellion jusqu’aux zones frontalières avec le Tchad, une rumeur insistante affirmait que l’infiltration dans la zone des éléments de l’UFR de Timan Erdimi avait poussé Idriss Déby à la prudence, et de ne pas pouvoir passer le début de Ramadan à Amdjaress comme il a l’habitude de le faire. Maintenant qu’il y a un semblant d’accalmie grâce aux Soudanais, Déby s’apprête à aller passer les derniers jours du Ramadan dans sa bourgade connue pour ce que vous savez… À suivre.

Tchadanthropus-tribune

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