Pour se racheter auprès des Français ses mésaventures aux côtés du « ROI des rois africains » (Feu Mouammar Kadhafi) et obtenir de l’argent de l’Occident,
Idriss Deby, ce mercenaire né, a précipité sans la moindre précaution  des jeunes soldats tchadiens dans une guerre qui n’est pas la leur et sur un terrain
inconnu où les autres africains, y compris les Maliens, refusent de s’aventurer.

 

Flattés par les flagorneries des certains milieux des services spéciaux et une certaine presse française, les hommes de Idriss Deby ont voulu paraître les meilleurs supplétifs de l’armée française. Ils ont payé le prix de leur bêtise, des centaines de morts, de disparus et de blessés en un seul combat . « En matière de guerre, une faute grave est comme une erreur politique, elle ne se corrige pas mais se paie au prix élevé ».

 

Face à la situation nouvelle créée par la mort des centaines de membres de son propre clan, Idriss Deby est confronté à un dilemme après le premier choc de ses troupes avec les djihadistes :

1-soit rappeler ses hommes du Mali , tête baissée,

2-soit persister dans son attitude , la bêtise , au risque de perdre le soutien des siens ainsi que de la réaction des tous les Tchadiens endeuillés .


La direction d’un Mouvement de l’opposition tchadienne disait il y a sept mois, le 22 Juillet 2012 ceci : «…qu’on envoie les hommes de Idriss Deby au nord malien, nous parions qu’ils reviendront au Tchad talons aux fesses ». L’échec de l’armée dite tchadienne était donc déjà prévisible en raison de la méconnaissance des réalités maliennes et de la configuration du terrain par le régime de Ndjamena.


Dans tous les cas , les hommes de Idriss Deby qui savent désormais que la guerre n’est pas de la parade ne pourront plus continuer seuls cette guerre du Mali , cette guerre que les Ouest-africains tentent d’éviter ou s’y refusent .

Et la France pourra-t-elle continuer à soutenir une armée malienne dont le seul courage s’exerce , avec une brutalité inouïe qui frôle la barbarie des temps anciens , sur les enfants , les femmes , les vieillards et les hommes sans arme dont le seul crime est d’être Arabe ou Touareg ?
                                                  

 

Mahamat Hassaballah.
Correspondance depuis N’Djamena

 

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