Depuis  quelques semaines le microsome ndjamenois grouille des rumeurs les plus affolantes  à propos de la situation maritale de la première dame, Mme Hinda Deby ; en d’autres termes Mme Hinda a-t-elle été divorcée officiellement ou non ? Dans l’un ou l’autre cas, ceci constitue-t-il un évènement dans un milieu familial où la dépravation des mœurs est identitaire, au détriment des règles sociétales et religieuses ? bien que la rumeur s’avère être infondée, n’empêche que Mme Hinda reste sur le plan strictement religieux une simple compagne de Mr Deby (Siddiq ou Mokhoy en langage de l’est ) dès lors qu’on lui avait déjà notifié plus de 5 fois sa répudiation ; Pourquoi cette cacophonie dans un domaine aussi sensible que la famille tant sur le plan religieux que  traditionnel ?  Le ver est dans le fruit, dit-on ! Il faut rappeler que les Béris ont tous les défauts du monde  sauf la dépravation des mœurs et le vagabondage sexuel surtout chez les femmes et les filles, or Deby pour des raisons occultes a transgressé ce substratum culturel  pour semer ce tabou d’abord dans sa propre famille en regardant faire le caracolade entre les cousins-cousines, ensuite il a injecté le virus dans toute la communauté. Apparemment, l’appât de gain aidant, les Béri ont baissé la culotte face aux désidératas d’un despote sans pudeur et qui a perdu toute mesure de décence. Ce comportement indigne d’un père de famille arrivé au crépuscule de sa vie et occupant les plus nobles hautes responsabilités   au niveau de l’Etat, ne touche pas seulement la fierté des Béris mais c’est toute  la dignité et la renommée du Chef de l’Etat du Tchad et partant des tchadiens  qui sont mise en cause. La preuve : En Octobre 2005, un grand journal de l’Afrique de l’Ouest titrait en parlant de Deby après son mariage avec Hinda : « le Président qui collectionne les copines de ses enfants » ! Quelle déchéance !


Selon ses bouffons et les proxénètes qui lui rabattent les mineures, cette situation lui a été recommandée par des marabouts charlatans de l’Afrique de l’Ouest  recommandés par ses amis du même coin ; or Mr Deby étant connu pour être un délinquant sans pudeur, la recommandation de ces marabouts est un alibi hautement justifié pour assouvir ses instincts  sataniques et souiller ainsi la société tchadienne et le prestigieux titre qu’il porte. Au fait à quoi consistent ces recommandations qui sont devenus systémiques ? Ces charlatans, connus pour leur syncrétisme religieux à base « associatiste »  (Chirk), ont fait croire à Deby qu’il est exempt (maassoum)  de tout péché compte tenu de ses hautes responsabilités qui sont un don de Dieu et qui le mettent au-dessus de l’être humain ordinaire. Cette fatwa qui est une aubaine pour le monarque pour ses dérapages met naturellement et Deby et ses acolytes dans une situation d’apostasie manifeste ; du point de vue strictement religieux Mr Deby est aujourd’hui  un apostat déclaré.


Dans ses escapades de collection des mineurs vierges, Deby  chassait au départ dans  les milieux à peau blanche, ensuite à l’instigation de ses bouffons, il s’était rabattu sur les dazadéous réputées pour leur beauté. Actuellement il s’est tourné carrément vers son milieu naturel  càd vers les filles béri, c’est un fait nouveau et inhabituel:   D’abord dans les milieux Beriss on ne drague jamais une parente, à la rigueur, on la prend en mariage, d’ailleurs le mariage inter- parental dans la communauté Bilia date des années 90 sous l’influence des islamistes arrivés dans la soute du MPS ; ce phénomène reste encore un sacrilège dans la communauté Boragate et dans la grande société gorane. . Ensuite Deby s’est tourné vers ses parents qui sont devenues semble-t-il, grâce à l’alimentation et des produits, plus présentables et plus coquètes qu’au même degré que les autres filles du nord, or selon les voisins (goranes, arabes) les filles zaghawa n’étaient guère réputées pour leur beauté !!   Ainsi donc le Don Juan national se trouve à l’heure actuelle avec 3 compagnes béri qui sont toutes  ses nièces au second degré càd les filles de ses cousins directs. Scandaleux !


La méthode de la capture est très simple : les bouffons cherchent inlassablement des belles filles sans distinction dans le milieu béri pour présenter à leur chef, dès qu’ils découvrent une qui répond à leur goût, ils se rendent directement chez les parents de l’élue ; Un des neveux du despote est particulièrement chargé de la traque de la peau neuve. Sous prétexte que le Président voudrait la marier ils demandent donc l’autorisation de la présenter à l’illustre prétendant. Bien sûr ce premier contact avec les parents ne se passera pas sans un petit cadeau désintéressé( !). Dès la première rencontre, Deby fait savoir à la fille qu’elle se passera désormais des intermédiaires et pourrait donc venir le voir directement ; sur ce, il lui remet ses coordonnées directes et le lieu de la rencontre. A partir de cet instant on ne parlera plus du mariage mais la fille continuera à fréquenter jusqu’à l’ultime conséquence inévitable pour des mineures inconscientes, càd la grossesse, alors on régularise traditionnellement sans grand tambour.  Voici quelques cas :


La fille d’Abdoulaye Kalakala. Cette collégienne qui vient d’être parquée définitivement a Amdjeress après avoir régularisé sa situation traditionnellement, a été présentée à Deby  qui l’entretenait discrètement depuis bientôt 3 ans, elle a eu deux enfants dont l’un est décédé à la naissance, tandis que l’autre se trouve bel et bien chez la petite sœur Ittir qui a pris la place de la défunte maman pour la récupération de tous les produits issus du vagabondage du grand frère.


La fille d’Oumar Hachim Djour. Cette gamine qui continue à vivre une situation calamiteuse lui a été présentée il y a presque  4 ans quand les bouffons chassés par Hinda avaient voulu lui régler son compte en introduisant une Bilia de pur-sang (du même sous-groupe que lui et de surcroît sa petite fille) au Palais. Malheureusement pour les bouffons et la petite, les oracles avaient déconseillé la présence de cette fille au Palais. Mais au lieu de la congédier à l’instar de  beaucoup d’autres avant elle, il continue à la doigter comme son épouse, ce qui met la pauvre à l’abri de toute autre candidature pour le mariage, elle végète ainsi en espérant une hypothétique alliance sinon la disparition du vieillard pour retrouver sa liberté. Aux grés de ses humeurs il la reçoit paraît-il une fois tous les 9 mois !


La fille de Djerbo Mournon Djouma : C’est la petite fille de son tuteur (son cousin) à Fada. Elle  aussi a suivi le même processus, jusqu’à ce qu’elle tombe en grossesse ; ce fut un scandale, les liens étant trop étriqués, alors on l’a expédiée en catastrophe en Jordanie pour l’accouchement ou l’avortement qu’importe !


Pour revenir au cas de Mme Hinda, il faut se rendre à l’évidence que les langues s’étaient déliées trop rapidement à propos de son divorce. Mais il n’y a pas de fumée sans feu ; en scrutant de très près les faits et gestes de Hinda à Bongor, il faut se dire qu’il y a quelque chose d’anormal. Sa splendeur, la convivialité trop poussée avec son mari devant toute la population de Bongor, et ses larges gestes en diverses directions  sont en fait un message adressé à ses détracteurs en leur montrant qu’entre elle et son mari même l’eau du Chari ne passe pas. Soit.


Toutefois les informations qui nous parviennent de l’est ne sont guère rassurantes pour la Première Dame du Tchad.  En effet, depuis un certain temps le père d’Ammani (l’épouse soudanaise), Chef des djandjawids est en conflit ouvert avec le gouvernement soudanais. Moussa Hilal aurait finalement pris conscience de son appartenance darforienne et surtout de son instrumentalisation par le régime islamiste de Khartoum ; il s’est donc rapproché des rebelles et s’est  éloigné du régime et c’est un vrai coup dur pour ce dernier dont sans les djandjawids l’armée serait incapable de faire face aux rebelles. Après les revers subis par son armée, le Président Al Béchir souhaiterait bien se passer d’une rébellion de Moussa Hilal qui lui causerait sans nul doute des problèmes en amont et à l’aval. Alors il s’est subitement rappelé que c’est lui qui a représenté le père de la mariée en tant Chef de l’Etat du Soudan, père de tous les soudanais.

 
De ce fait, selon  les différentes sources le Président soudanais, pour des raisons de prestige personnel  exercerait d’âpres pressions sur Deby pour le retour d’Ammani  dans son foyer conjugal. Ce qui règlerait, par l’intermédiaire du beau-fils (Deby) les caprices du chef de Djandjawid. Mais la djandjawid  aurait posé comme condition la répudiation pure et simple par voie légale (islamique) Hinda avant toute réconciliation avec son mari. Or le retour d’Ammani scellerait la réconciliation entre IDI et Hilal et par voie de conséquence entre Hilal et Al Béchir. Tous ces conciliabules n’ont d’autres buts que de chercher à laminer l’élan de l’opposition politico-militaire soudanaise qui a ces derniers temps le vent en poupe et qui couverait en même temps l’opposition tchadienne.  


Goussoura Beriténé

 

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